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Pourquoi la Blockchain est une petite révolution ?
information fournie par Webedia10/08/2018 à 07:00
Temps de lecture: 2 min

Pourquoi la Blockchain est une petite révolution ? (Crédits photo : Adobe Stock)

Pourquoi la Blockchain est une petite révolution ? (Crédits photo : Adobe Stock)

S’il y a bien un mot qui aura marqué l’année 2018, c’est bien “ bitcoin ”. D’abord discrète, la monnaie virtuelle a connu un intérêt étourdissant auprès du public qui s’est empressé de s’offrir quelques coins au cours de l’année. Si bien que la valeur de la crypto-monnaie a atteint des sommets (10 000 dollars en novembre 2017), pour ensuite dégringoler. Et voilà que dans le milieu de la fintech, un nouveau mot se fait entendre et avec ce dernier, de nombreux espoirs : il s’agit de la blockchain.

La nouvelle révolution

Par définition, la blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’information. Transparente et sécurisée, elle présente l’avantage de fonctionner sans organe central de contrôle. Il s’agit en somme d’une base de données sécurisée, qui renferme toutes les traces des transactions effectuées par ses utilisateurs depuis sa création. Aucun intermédiaire n’est nécessaire : tout s’effectue entre les différents utilisateurs, qui peuvent ainsi vérifier si leur chaîne est valide ou non. Et il se murmure déjà que cette nouvelle invention a le potentiel d’être la plus grande révolution depuis la création d’Internet. Les origines de la première blockchain se situent à 2008. Elle serait apparue en même temps que la première monnaie numérique bitcoin, développée par un certain Satoshi Nakamoto. Sous ce pseudonyme, l’inventeur du bitcoin aurait été le premier à utiliser une blockchain.

Des avantages non négligeables

Avec cette petite révolution, viennent trois atouts qui en font un outil à suivre de près. Le premier est la désintermédiation . La blockchain fonctionnant sans organe de contrôle, sur le long terme, pour effectuer des transactions, il ne sera plus nécessaire de consulter assureurs, banquiers ou notaires. De plus, très sécurisé , le système favorise également la traçabilité et la transparence des échanges. En France, la blockchain est d’ores et déjà utilisée pour des transactions financières sans l’intervention des banques, via les crypto-monnaies, notamment sur les plateformes Ledger et Paymium. Plus insolite, la technologie a servi à développer des modules de vote en ligne (avec les initiatives Laprimaire.org et Nous Citoyens). Ce qui fait de l’Hexagone l’un des cinq pays les plus avancés en matière de blockchain.

Une technologie d’avenir ?

D’après un rapport publié par le cabinet IDC, les investissements des entreprises dans la blockchain devraient grimper dans les cinq années à venir en passant de 1,5 milliard de dollars à 12 milliards de dollars. Pourtant, sur le plan juridique, elle pose de nombreux enjeux. La loi d’une chaîne est celle désignée par les parties. On peut donc se retrouver face à des problème de droits de la concurrence et de la propriété intellectuelle. Mais depuis mars 2018, le parlement amorcé une mission sur leurs enjeux scientifiques et technologiques. Chez les acteurs de la fintech, on accueille déjà à bras ouvert ce nouvel outil. Fred Montagnon, fondateur d’Overblog et récemment de la plateforme de crypto-monnaies Legolas, interrogé par LCI en février 2018 : “Avec la blockchain, on a une occasion unique, un nouveau protocole de l’internet que les géants d’aujourd’hui ne contrôlent pas.” L’avenir nous dira.