OM Champions Project, place à l'acte II
So Foot•26/02/2021 à 22:14 Temps de lecture: 2 min

OM Champions Project, place à l'acte II
Le peuple marseillais a vaincu. Après des semaines de révolte, marquées par la prise de la Commanderie le 30 janvier, les supporters olympiens ont obtenu gain de cause : Jacques-Henri Eyraud a été démis de ses fonctions, remplacé par Pablo Longoria, tandis que Jorge Sampaoli débarque pour deux ans et demi sur le banc. Trois décisions fortes annoncées par un même communiqué, qui posent peut-être plus de questions qu'elles n'apportent de réponses.
"Eyraud doit comprendre qu'il n'est pas à sa place. Il a fait la démonstration qu'il était certainement doué pour plein de choses mais en tous cas pas pour diriger un club de football comme l'Olympique de Marseille". Le 2 février dernier sur franceinfo, Bernard Tapie démontait publiquement Jacques-Henri Eyraud, trois jours après les incidents de la Commanderie. Trois semaines plus tard, le " boss " Marseillais et le peuple olympien soufflent un grand coup : " JHE " n'est plus le président de l'OM. Franck McCourt s'est rendu à l'évidence en écartant celui qui était son homme de confiance depuis le début du projet en 2016. Un choix fort, attendu, qui pose plusieurs questions.Jacques-Henri Escroc
Une fois passée l'euphorie, les supporters marseillais auront un goût amer en bouche : débarqué, Eyraud est toutefois nommé au conseil de surveillance du club, signe que McCourt n'a pas totalement perdu confiance en lui. Mais entre " JHE " et Marseille - on ne parle même plus du club, mais de toute la ville - le divorce était devenu inévitable. La faute à plusieurs graves erreurs de communication, allant de l'épisode de la "tisane" à celui des "Marseillais trop nombreux au club ", en plus des résultats sportifs loin des promesses faites en 2016. Derrière ces provocations maladroites (?), signées d'un homme connu pour son goût pour le conflit, il fallait surtout voir une fracture : celle entre un président à la tête d'un club qu'il n'a jamais compris, dans une ville qu'il n'a jamais comprise. "Eyraud n'aime ni Marseille, ni les Marseillais, ni la mentalité marseillaise", nous assurait il y a peu Eric Di Méco, faisant partie des nombreuses personnalités à demander son départ.
Dernier coup d'éclat d'Eyraud : l'Agora OM, une refonte Lire la suite de l'article sur SoFoot.com