Michel Moulin : "À la FFF, il n'y a plus de pilote dans l'avion"
So Foot•14/01/2021 à 06:00 Temps de lecture: 2 min

Michel Moulin : "À la FFF, il n'y a plus de pilote dans l'avion"
Candidat à la présidence de la Fédération française de football, Michel Moulin gravite autour du monde du foot depuis la fin du dernier millénaire. Red Star, Istres, PSG, Alfortville ou encore Le Mans : le fondateur de ParuVendu et du Dix Sport revient sur son parcours, et sur ses ambitions s'il est élu président de la FFF. Le tout en évoquant le cas Benzema, sa vision de la triple F et ses ennuis judiciaires.
Pourquoi vous lancez-vous dans la course à la FFF ?Parce qu'aujourd'hui, le football va très mal. Il y a de moins en moins de bénévoles, de moins en moins de licenciés, d'éducateurs. Les parents ne veulent plus inscrire leurs enfants à cause de l'insécurité, de l'image que le foot donne aussi. Aujourd'hui, dans une réunion, si vous êtes amateur de football, pour des non-initiés, ce n'est pas la même chose qu'être amateur de vin, amateur de rugby. Le football a perdu cette dimension-là. C'est pour cela que le passionné que je suis se dit que c'est peut-être le moment de rendre au foot ce qu'il m'a donné.
Vous allez faire face à Noël Le Graët, Frédéric Thiriez et peut-être Luis Fernandez, qui prépare aussi une liste. Comment combler votre déficit de notoriété ?
Vous avez raison au niveau parisien. Mais là où vous avez un peu tort, c'est au niveau de la province : via ParuVendu, j'ai sponsorisé de nombreux clubs, je connais la France par cœur. J'avais 280 agences. Je connais beaucoup de monde dans le foot amateur. Le plus important, c'est ça. Certes, mes adversaires sont très connus au niveau professionnel, mais moi aussi, je suis quand même passé par le PSG ! J'ai fait des choses. Mais le plus important aujourd'hui, c'est la fédération et les 15 000 clubs amateurs qu'il y a en France, qui se sentent délaissés. Tous les jours, des clubs ferment dans l'indifférence totale. Aujourd'hui, le plus important n'est pas d'être connu, mais de faire les choses. Malheureusement, il y a deux millions de licenciés, mais seulement 200 personnes qui votent. Ce serait plus démocratique que tous les clubs votent.
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