Les belles histoires de Père Maillot, épisode 2
So Foot•05/05/2020 à 14:00 Temps de lecture: 1 min

Les belles histoires de Père Maillot, épisode 2
Chaque mardi, le Père Maillot vous racontera trois anecdotes sur des maillots de foot. Cette semaine, les manches ajoutées du Cameroun de 2002, les quatre étoiles interdites de l'Uruguay en 2010 et les rayures historiques de la Juventus. Asseyez-vous au coin du feu, même si vous n'avez pas de cheminée.
Les quatre étoiles de l'Uruguay
De la Coupe du monde 2010 disputée par l'Uruguay, on se souvient avant tout de la main salvatrice de Luis Suárez lors du quart de finale contre le Ghana et d'un parcours sacrément costaud, magnifié par un Diego Forlán au sommet de son art. Mais les plus observateurs auront aperçu un détail peu évoqué, présent sur l'habillement de la Celeste : habituellement placées au-dessus du logo de la sélection, les quatre étoiles - représentant les victoires lors des Mondiaux 1930 et 1950, ainsi que les médailles d'or aux Jeux olympiques 1924 et 1928 - se retrouvent directement incorporées à l'emblème. Simple question de design ? Pas seulement. En réalité, il s'agit d'une astucieuse combine pour ne pas se faire taper sur les doigts par la FIFA.
Car si la Fédération accepte qu'un succès aux éditions des JO disputées entre 1924 et 1930 (avant, il n'y avait quasiment que des équipes européennes ; après, la Coupe du monde a été créée) soit récompensé d'une étoile selon ses textes, elle procède à une petite modification de règlement au début du mois d'avril 2010 : d'après l'article 16 du chapitre IV relatif au code vestimentaire, une étoile à cinq branches par Mondial glané doit figurer "sur la tenue de l'équipe première, à hauteur de poitrine, à proximité de l'emblème officiel". Dès lors, l'instance ne considère-t-elle plus les JO de l'Uruguay aussi légitimes que les Coupes du monde concernant les étoiles ? Le pays sud-américain ne s'interroge pas longtemps et préfère enfermer Lire la suite de l'article sur SoFoot.com