Le carnet tactique de la douzième journée de Ligue 1
So Foot•30/11/2020 à 16:00 Temps de lecture: 2 min

Le carnet tactique de la douzième journée de Ligue 1
Cette saison, So Foot revient après chaque journée de Ligue 1 sur trois points tactiques. Cette semaine, focus sur le choix du moteur pour Thomas Tuchel, sur la copie parfaite rendue par l'OM face à Nantes et sur Bersant Celina.
? PSG : ce que Marco Verratti change à la structure
Boire Bordeaux et souffler. Quatre jours après une énième prestation insipide face à Leipzig (1-0), marquée par plusieurs chiffres (38,1% de possession de balle, le 7+3 en phase défensive, les quelque 17 ballons perdus par Neymar dont une grosse dizaine dans des zones dangereuses), Thomas Tuchel avait un rêve : voir (enfin) son PSG "actif", à comprendre en contrôle de la quasi-totalité des événements, durant 90 minutes. Résultat ? L'Allemand n'aura eu le droit qu'à une petite heure de plaisir, durant laquelle ses pions ont tenu le ballon (65% du temps), empilé les occasions (8 frappes cadrées et un Costil élastique sur la plupart d'entre elles), marqué deux buts et n'ont cédé que sur une malheureuse tête contre son camp du gosse Timothée Pembele. À part ça, pas grand-chose à signaler, si ce n'est une drôle d'incompréhension entre Pembele et Kimpembe (36e), qui a filé à Mehdi Zerkane une belle flèche que Rico s'est ensuite empressé de casser en deux. Le PSG était dans son match et le maîtrisait, ce qui peut s'expliquer par plusieurs éléments, mais peut-être avant tout un seul : le retour dans le onze de Marco Verratti, l'homme qui "change tout" selon Tuchel. À commencer par la structure avec ballon. Samedi soir, la présence du milieu italien a ainsi permis à Thomas Tuchel de retrouver son 3-1-4-2 de Dortmund, avec Verratti dans le rôle de Julian Weigl, et de ranger le 3-4-3 avec ballon (4-3-3 sans, 5-3-2 sur la fin) inefficace face à Leipzig.
Dans cette configuration, Tuchel peut profiter de deux choses : la qualité de lecture de Leandro Paredes et la relation technique Verratti-Neymar, deux éléments qui ont aidé le PSG à sortir le ballon sous pression.
Face à Bordeaux, Leandro Paredes a été la tour de contrôle du jeu parisien. Dans cette animation, son rôle est essentiel : c'est lui qui impulse le rythme. À ses côtés, Kimpembe et Pembele, les excentrés, doivent écarter au maximum pour créer de l'espace pour la passe et s'offrir un espace pour remonter le ballon. C'est les premiers relanceurs et donc les premiers Lire la suite de l'article sur SoFoot.com