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La déferlante K-pop en Europe
information fournie par Le Particulier pour Conso 01/08/2020 à 07:30

La déferlante K-pop en Europe (Crédits photo : Shutterstock)

La déferlante K-pop en Europe (Crédits photo : Shutterstock)

Véritable phénomène de mode chez les moins de 25 ans, la K-pop (Korean pop) connaît un succès planétaire à l’abri des médias mainstream. Si la plupart des chansons tournent autour de l’adolescence, l’affirmation de soi, l’amour et l’amitié, cela n’empêche pas les artistes de prendre des positions engagées que l’on ne soupçonnerait pas.

La K-pop : un genre à part

BTS. Super Junior. T-ara. TVXQ. U-Kiss. Wonder Girls… Si ces noms ne vous disent rien, c’est que vous êtes en train de passer à côté d’un phénomène musical mondial, vieux de 30 ans : la K-pop. Née dans les années 90 en Corée du Sud, la Korean pop est un savant mélange de pop occidentale avec des paroles coréennes et anglaises entonnées par des boys bands et des girls bands. Musique semi électronique. Saturation des couleurs dans les clips. Physiques androgynes et coupes de cheveux arc-en-ciel sont les ingrédients d’une recette qui séduit les Européens depuis les années 2010.

La France, fan de K-pop

Parmi les pays du Vieux Continent, les fans français sont les plus actifs. Lors de leur passage au Stade de France en 2019 les 7 et 8 juin, les BTS vendent en moins de deux heures près de 70 000 tickets. Les vidéos clips de ces groupes se visionnent à plusieurs centaines de millions de vues. Pourtant, la grande majorité des médias grands publics (presses, journaux, radios…) ne parlent jamais du succès de ces artistes à la stratégie marketing calibrée.

Une super production marketing

Oubliez l’idée de la bande d’amis qui se rencontrent et décident de faire de la musique ensemble. La K-pop est une industrie, et ce depuis toujours. Dès les années 90, les grandes maisons de productions coréennes SM Entertainment, YG et JYP, recrutent des milliers d’ados et préados pour les entrainer nuit et jour à l’art du chant, de la dance et de la communication. Un véritable parcours du combattant artistique, qui dure parfois cinq longues années avant que les producteurs ne repèrent les meilleurs éléments et décident eux-mêmes de constituer les groupes censés cartonner à l’avenir.

Des labels millionnaires

Le formatage va jusqu’à procéder à des opérations de chirurgie esthétique sur les adolescents (débridage partiel des yeux, chirurgie mammaire, modification des traits du visage…). Les maisons de production gèrent ainsi des cinquantaines de groupes et de centaines de compositeurs dans le monde entier capables de produire plusieurs milliers de chansons par an. Une machine bien huilée, qui rapporte.

Au troisième trimestre 2018, le label SM Entertainment déclare percevoir un revenu net de près de 130 millions d’euros. YG Entertainment gagne près de 50,5 millions d’euros sur la même période et JYP Entertainment fini à la troisième place du podium avec « seulement » 26,9 millions d’euros.

La K-pop, plus engagée qu’il n’y paraît

Les artistes ne sont pas totalement dénués de personnalité. Ainsi le morceau « 21st Century Girls », des BTS prend des positions féministes comme rarement dans la pop. La plupart des groupes se sont manifestés sur les réseaux sociaux en soutien au mouvement #BlackLivesMatter à la suite de la mort de George Floyd aux États-Unis. Stratégie de communication ou véritable engagement ? La réponse est probablement double tant la K-pop se rapproche, dans ses chorégraphies et dans une partie de son esthétique, du mouvement hip-hop et des cultures afro-américaines.

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