Éric Di Meco : "Eyraud n'aime ni Marseille, ni les Marseillais"
So Foot•20/02/2021 à 06:00 Temps de lecture: 2 min

Éric Di Meco : "Eyraud n'aime ni Marseille, ni les Marseillais"
Naufrage en Ligue des champions, crise sportive et guerre ouverte du président Eyraud contre les supporters : cela va mal à l'Olympique de Marseille. Suffisamment mal pour inquiéter l'imperturbable Éric Di Meco, qui décrypte ces évènements comme il l'a toujours fait : en taclant.
Pendant la campagne de C1, on vous a senti marqué par le naufrage de l'OM. Avec le recul, vous en gardez quoi ?Beaucoup de frustration. Ça faisait longtemps que je n'avais plus commenté l'OM en C1, j'avais hâte, parce qu'en C1, on peut se lâcher sur les équipes françaises. Finalement, ça a été un long chemin de croix. Ça m'a touché, j'ai souffert. D'ailleurs, je ne suis pas sûr que ce soit bien que le commentateur soit autant touché, je n'ai peut-être pas eu le recul qu'il fallait. Mais bon, je ne pouvais pas faire autrement, j'ai porté ce maillot, je suis né et je vis toujours dans la région. Je ne pensais pas que ce serait aussi dur. Pourtant, j'ai commenté la campagne du zéro pointé, mais là, au moins, les matchs étaient serrés, il y avait eu du suspense contre des adversaires qui étaient plus forts. Alors que cette année, ils étaient prenables, il y avait moyen de faire un truc.
Aujourd'hui, c'est surtout en coulisses que ça va mal. Ça vous surprend ?
Après cette campagne de C1, les dirigeants auraient dû monter au créneau et mettre les joueurs face à leurs responsabilités. Finalement, à part Villas-Boas qui s'est débattu pour expliquer l'inexplicable, et qui a tout pris dans la tronche, on n'a entendu personne. C'est à ce moment-là qu'il fallait communiquer. Il y avait déjà des problèmes extrasportifs, notamment sur l'état de forme de plusieurs joueurs. Si c'est bien géré à ce moment-là, on évite la suite.
La suite, c'est notamment cette déclaration de Jacques-Henri Eyraud qui déclare qu'il y a "trop de Marseillais au club".
C'est incompréhensible. Sa première sortie c'est ça, c'est catastrophique. Et ensuite, comme par hasard, on fait bien savoir que le président est descendu dans le vestiaire pour gueuler. Mais ça ne marche pas comme ça. La communication de l'OM Lire la suite de l'article sur SoFoot.com