Breno Lopes : " Mon but en finale de Libertadores ? C'est quelque chose d'inexplicable "
So Foot•25/02/2021 à 14:00 Temps de lecture: 2 min

Breno Lopes : " Mon but en finale de Libertadores ? C'est quelque chose d'inexplicable "
À tout juste 25 ans, Breno Lopes est devenu le héros de Palmeiras en inscrivant le but de la victoire en finale de Copa Libertadores au bout du temps additionnel face à Santos, fin janvier. Le deuxième sacre de l'histoire du club. Pas mal pour un attaquant qui n'avait encore jamais goûté à la première division brésilienne en novembre dernier, au moment de rejoindre le Verdão.
Raconte-nous ton but qui offre la Copa Libertadores à Palmeiras, la deuxième de l'histoire du club 22 ans après la première...C'était un match nerveux, nous savions que l'équipe qui marquerait à ce moment-là du match remporterait le titre. Je suis donc entré dans le match concentré, je savais que je devais faire de mon mieux. Et grâce à Dieu, j'ai été récompensé. Roni m'a adressé un centre parfait, et j'ai pu marquer de la tête. J'avais déjà mis des buts de la tête dans ma carrière, mais ce n'est pas du tout mon point fort. Je savais qu'à ce moment du match, si une balle m'arrivait, je n'avais pas le droit de me rater. J'ai vu le gardien faire un pas en avant et j'ai réussi à le lober. Je pense que c'est ma concentration qui a fait la différence. C'est un moment unique dans ma carrière, en plus mes parents étaient au stade. C'était très émouvant d'avoir marqué ce but en finale, et ça s'est vu d'ailleurs sur mon visage. (Rires.)
Qu'as-tu ressenti au moment de marquer ?
Je me suis fait un film dans ma tête quand j'ai vu le ballon entrer au fond des filets, plein d'images se sont succédé dans ma tête. Je me suis souvenu de tout ce que j'ai traversé, toutes les difficultés. Mon père était au stade et m'avait parlé la veille pour me tranquilliser, car j'étais logiquement un peu stressé. Après le but, j'ai donc couru à sa rencontre vers les gradins, j'ai embrassé la foule, mais je n'ai pas réussi à croiser le regard de mes parents à ce moment-là.
Quelles étaient les consignes d'Abel Ferreira au moment de te faire entrer en jeu à la 85e minute ?
J'avais marqué mon premier but pour Palmeiras contre Vasco trois jours avant la finale. Quand Abel m'a appelé pour revenir de mon échauffement, il m'a alors dit que ça allait être mon deuxième but. Lire la suite de l'article sur SoFoot.com