Bien se préparer pour un marathon
Partenaire•06/03/2014 à 17:30 Temps de lecture: 3 min

Bien se préparer pour un marathon est la clef pour atteindre la ligne d'arrivée.
Il y a ceux qui voudraient, ceux qui essaient et ceux qui vont jusqu'au bout. Courir le dimanche pour se décrasser et préparer un marathon sont deux choses bien distinctes. S'entretenir chez soi, c'est bien, et faire son jogging ou du vélo malgré le froid est louable. Mais courir 42 kilomètres, ça se prépare vraiment. Il faut se glisser dans la peau d'un sportif de haut niveau et suivre plusieurs préceptes à la lettre.
Si vous comptez disputer le marathon de Paris (il se tient le 6 avril prochain), votre entraînement et votre hygiène de vie devraient être au centre de vos préoccupations depuis plusieurs semaines. Le corps est une machine que l'on se doit de préparer pour le grand jour, et cela demande forcément un mode de vie très organisé. Sortez votre meilleure tenue, enfilez votre montre de sport et lisez attentivement ce qui suit.
L'entraînement, ça ne s'improvise pas !
Vous avez décidé de vous lancer dans un marathon et c'est admirable. Maintenant que vous avez conscience que la préparation ne sera pas de tout repos, ne vous lancez pas à corps perdu dans un entraînement hasardeux. Un entraînement méticuleux et strict ne pourra que vous encourager, car vous allez vous voir progresser.
Si vous partez ventre à terre, vous ne tiendrez pas la distance. Le but étant que, d'un entraînement à l'autre, vous vous mainteniez à un rythme au moins similaire. Si vous courrez le lundi pendant 14 kilomètres et que vous vous contentez de n'en faire que 6 le mercredi, votre courbe de progression sera biaisée. Le but n'est pas de vous fixer des objectifs à court terme, mais véritablement de progresser de manière exponentielle à long et moyen terme. C'est pour cela que courir le marathon ne se fait pas en un claquement de doigt, et c'est là toute la beauté de la chose : c'est un challenge personnel que vous allez relever.
Différents programmes d'entraînement spécifiques sont disponibles, car ils vont varier en fonction de l'âge, du ssexe, du poids et de la condition physique. A raison de trois séances par semaine, il est recommandé de commencer les entraînements au moins trois mois avant la date du marathon.
Une hygiène de vie revue et corrigée
Il semble évident que l'alimentation va être retravaillée. Mais croire qu'il faut arrêter de manger du fromage ou de la charcuterie pour pouvoir rivaliser avec les plus grands recordmen est une illusion qu'il faut se sortir de la tête : vous ne faites pas un régime, vous faites du sport ! Les muscles vont avoir besoin d'être hydratés, même quand ils sont au repos, n'hésitez pas à boire de l'eau tout au long de la journée, pour éliminer le maximum de toxines et aider les muscles à fixer le sucre. Faites la part belle aux féculents, comme les pâtes ou le boulgour, et réduisez, sans les éliminer complètement, les graisses. Environ cinq jours avant le début de la course, évitez de consommer trop de légumes et de fruits, afin de limiter l'activité du transit.
Côté repos, il est primordial de bien dormir et faire des nuits de huit heures minimum. Se coucher tard ou manquer de sommeil ne pourra pas être viable au fur et à mesure de vos entraînements. Il faut du repos à tout votre corps pour ingérer les "traumatismes" dus au rythme de vos entraînements. Qu'on se le dise : le temps de récupération est aussi important que les exercices eux-mêmes !
Enfin, n'oubliez pas que, durant cette période intense, vous devez prendre soin de votre corps, aussi pensez toujours à bien vous étirer et à vous masser avec des huiles de récupération musculaires. Le jour J, pensez à prévenir vos amis pour qu'ils viennent vous soutenir. Bon courage !