Je dois vous avouer que je suis très angoissé. Il règne en ce moment dans le monde en général et en France en particulier une véritable hystérie collective. Et les hystéries collectives ont toujours provoqué dans lhistoire ,au mieux, des désastres financiers, au pire des drames humains. Léco-hystérie qui règne en ce moment est terrifiante. On se croirait en pleine révolution culturelle Chinoise. Le vert a remplacé le rouge. Je mattends à tout moment à voir aux informations des enfants dénoncer leurs parents qui émettraient trop de CO2, ou sur la place de lHotel de Ville, des condamnés à genoux avec des pancartes autour du cou « Je suis un éco-criminel » « Je roule en 4x4 » « Jai utilisé un sac plastique ». Je perçois à chaque fois que je roule en voiture, les regards réprobateurs, voire agressifs, des millions dutilisateurs de Velib. Mes enfants mont déjà obligé à acheter des costumes verts pour aller au bureau alors que je hais cette couleur. Et comme à son habitude, la Bourse anticipe et amplifie. Les sociétés les plus polluantes se sont rapidement badigeonnées de vert. Il ny a plus de collaborateurs, il ny a que des résistants ! Cest à qui en fera plus que son voisin ! Bientôt les rapports annuels seront rédigés à la plume sur des feuilles darbres, les dirigeants présenteront leurs résultats en tenue dAdam et tous les actionnaires devront porter des casquettes à panneaux solaires ou éolienne miniature intégrée. La prise de conscience aussi soudaine que brutale du danger qui menace notre planète est salutaire. Lutilisation quen font les nouveaux convertis du Brongniart de lenvironnement elle est inquiétant . Impossible de distinguer les leaders de demain dans les énergies renouvelables des vendeurs de vent. Alors prudence. Tout ce qui est vert nest pas dor. Si vous ne voulez pas voir rouge , mieux vaut passer pour un jaune en ôtant vos lunettes roses pour voir un peu noir là où on fait une peur bleue en agitant le drapeau vert. Mille excuses pour tout le CO2 que jai émis pour rédiger cette chronique de lécocontrarian .
MF