Je me permets ce matin, pour recentrer les discussions en attendant mon combat quotidien échiquéen (pour ne pas dire d'échec ...), de revenir sur cette file que j"avais initié hier au sujet des questions que je me pose encore quant à la méthodologie et un éventuel manque de puissance de cette étude.
Personnellement, pour l'avenir de mon investissement, je préfère attendre voir passer les 3 mois prochains et je ne revendrai d'ici là que 50 % que si le cours atteint ou dépasse 15 euros.
Il faut au moins attendre des éclaircissements sur l'analyse de cette étape intermédiaire de l'étude avant raisonnablement de tirer des conclusions risquant d'être prématurées comme conclure déjà à des "résultats très décevants" (décevant sur le plan financier ou scientifique ?) et pourquoi ?.
J'avais bien noté dés le début, pour me l'être laissé rappeler hier par M9638295, qu'il s'agit bien d'une étude randomisée en double aveugle profilée 2:1 (2 tiers traités pour 1 tiers Placébo, plutôt que 1:1 (50% ôr chacun des 2 groupes, et alors pourquoi ce risque de limiter le groupe placebo ?.
D'une façon générale une étude comparative de 2 populations (qui se veut généralement construite pour répondre sur un item) avec hypothèse à tester d'une éventuelle réelle différence significative au risque de se tromper versus les lois du hasard inférieur < 5% (P value inf à 0,05) , nécessite de calculer au mieux le nombre de sujets (taille des échantillons) à inclure dans chacun des "bras" pour espérer pouvoir obtenir (et ce selon hétérogénéité des 2 populations et ainsi le nombre supposé de covariables), une puissance d'étude suffisante dans ce sens et pouvoir ainsi conclure éventuellement positivement à 95% de chance de ne pas se tromper.
Alors pourquoi ici étude 2:1 plutôt que 1:1 ?
Avoir ainsi un "groupe Traités" supérieur au "Placebo" afin d'essayer de garder suffisamment de puissance (qui diminue plus le nombre est faible) pour pouvoir comparer au moins 2 sous groupes voir selon plus de covariables.
Plusieurs facteurs (et donc biais statistiques potentiels à maitriser) me sont pour l'instant ici inconnus en attendant la mise à disposition plus complète des éléments de l'étude, dont notamment les critères d'inclusion et non inclusion initiaux, taux des perdus de vue ou abandons potentiels (et raisons de ceux ci), et Covariables prises en compte, dont surtout savoir si des consignes diététiques ont pu ou non avoir été données dans chacun des 2 groupes principaux "traités et Placebo" (et au minimum arrêt ou non des boissons sucrées ainsi que alcools), niveau pondéral (Body mass index) comparé avant pendant et en fin d'étude intermédiaire, taux des Profils d'insulino-résitance avec hyper-insulinisme réactionnel (sujet qui m'est cher) ou non, Diabétiques (sous déjà insuline ou non et autres traitements ainsi que suivi diététique) ou non Diabétiques, Hypertendus (et sous quels traitement autorisés pour inclusion ou non) et non hypertendus, Obésité avec ou sans syndrome des apnées du sommeil ...etc dont régions ou pays d'origines.
Mais que l'on ne me fasse pas croire qu'il faille attendre jusqu'à l'automne prochain (et ce plus probablement plutôt pour des raisons autres dont covid ou autres news en attente dont bio-marqueurs ou rediscussion avec FDA) pour dépiauter tous ces résultats qui sont analysables rapidement par traitement informatique des données enregistrées et centralisées progressivement tout au long de l'étude dans la base de donnée rapidement questionnable.
Alors pourquoi ne pas avoir attendu de les analyser d'ici la fin mai plutôt que présenter des résultats partiels à la mi-mai qualifiés, je l'espère un peu prématurément, de "décevants" sans étudier quelques uns déjà de ces quelques sous groupes, (même indépendamment des stades histologiques), quant aux taux de réponse au traitement si le design et la puissance de l'étude le permettait statistiquement ?.
Enfin reste la question que l'on peut se poser concernant les taux comparés de réponse dans chacun des 2 "groupes Traité et Placebo" dont surtout pour le "groupe Placebo" d'environ 14% de résolution de NASH et régression de la fibrose, et même supérieur aux autres études (8 à 10%) jusque là (!?).
Voir ainsi s'il y a eu une réduction de surcharge pondérale significative équivalente ou non dans chacun des 2 groupes, résultat qui aurait pu être obtenu déjà simplement en recommandant au minimum d'arrêter boissons sucrée et alcools et susceptible de limiter ainsi statistiquement la puissance du test thérapeutique par Elafibranor.
En tous cas il y a un manque de puissance manifeste du test pour pouvoir conclure à une différence à quelques chose prés ( pv ns à 6% > 5%).
Donc attendre (?) la suite de l'étude avec plus de temps de recul (dont pour une éventuelle stabilisation pondérale) et une population étudiée plus large (2000 vs 1000), pour espérer une augmentation de puissance du test, et surtout pouvoir évaluer comparativement dans des sous groupes pour trouver une population répondeuse plus hautement significative quant au nombre X de patients à traiter pour obtenir Y patient guéris ?
Bref, beaucoup de questions encore en suspens ..... dont pourquoi laisser entendre devoir attendre plus longtemps ces résultats complets ?.
Merci de votre patience à me lire, de votre attention, et de vos propres réflexions là dessus dont celles déjà exprimées hier (M9638295, Samwell, M4148844, M2364444, remrub, ladraill,
M3075923, M2364444, M3075923, Mig737, pleistoa ) mais à présent je m'en vais vaquer à mes parties d'échecs et rejoindrait le forum pour vous lire entre midi et 2.