Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer
Forum AIR LIQUIDE
186.720 (c) EUR
0.00% 
Ouverture théorique 186.500
indice de référenceCAC 40

FR0000120073 AI

Euronext Paris données temps réel
Chargement...
  • ouverture

    0.000

  • clôture veille

    186.720

  • + haut

    0.000

  • + bas

    0.000

  • volume

    0

  • capital échangé

    0.00%

  • valorisation

    97 985 MEUR

  • dernier échange

    18.04.24 / 17:35:04

  • limite à la baisse

    Qu'est-ce qu'une limite à la hausse/baisse ?

    Fermer

    175.520

  • limite à la hausse

    Qu'est-ce qu'une limite à la hausse/baisse ?

    Fermer

    197.920

  • rendement estimé 2024

    1.83%

  • PER estimé 2024

    Qu'est-ce que le PER ?

    Fermer

    26.48

  • dernier dividende

    A quoi correspond le montant du dernier dividende versé ?

    Fermer

    2.95 EUR

  • date dernier dividende

    15.05.23

  • Éligibilité

    Qu'est-ce que le SRD ?

    Fermer

    Qu'est-ce que le PEA ?

    Fermer

    Qu'est-ce que le service Horaires étendus ?

    Fermer
  • Risque ESG

    Qu'est-ce que le risque ESG ?

    Fermer

    15.9/100 (faible)

  • + Alerte

  • + Portefeuille

  • + Liste

Retour au sujet AIR LIQUIDE

AIR LIQUIDE : jfinances

04 juil. 2009 23:36

La crise nous force à adapter nos priorités »
.
OL 04.IVIA DERREUMAUX ET YVES DE KERDREL | JDF HEBDO |07.2009
Plutôt solide au plus fort de la crise, Air Liquide, le spécialiste des gaz pour l'industrie et la santé, n'a pas échappé début 2009 au coup de frein brutal enregistré dans l'industrie. Benoît Potier revient sur les priorités actuelles d'un des groupes les plus appréciés de ses actionnaires.
« Nous avons ressenti un vrai coup de bourrasque. » Voilà des mots plutôt inhabituels dans la bouche du patron d'une des entreprises les plus régulières, ces dernières années, en termes de croissance et de résultats. C'est pourtant assez sereinement que Benoît Potier, P-DG d'Air Liquide depuis huit ans, nous reçoit dans les murs du groupe quai d'Orsay, juste en face du pont de l'Alma. Alma, c'est justement le nom du plan stratégique lancé fin 2007 par la société. Un plan de croissance rentable rapidement remis en cause par le coup de froid sur le commerce mondial constaté dès le quatrième trimestre 2008 et accentué début 2009. « Nous n'avons pas vu de signaux tangibles et sérieux pouvant nous laisser croire que la crise financière allait se transformer aussi fortement et rapidement en une crise économique », explique posément le dirigeant.
Revue des priorités
C'est pourtant en moins de quatre semaines que la tendance s'est inversée. Enclenché début novembre, le phénomène s'est finalement traduit par des effondrements de volumes allant jusqu'à 80 % chez certains des clients d'Air Liquide, par exemple dans l'électronique. « Il a fallu gérer le quotidien et revoir nos priorités au sein de notre programme stratégique Alma pour s'adapter au mieux à la nouvelle donne mondiale, tout en conservant une vision à long terme. »
Conséquence, alors que l'année 2008 s'était soldée par une impressionnante croissance des ventes de 11 % et que le spécialiste des gaz industriels et médicaux semblait afficher une insolente capacité de résilience, le début de l'année 2009 est venu remettre en cause la tendance. Mi-février, le groupe tablait sur des ventes et des résultats « en croissance », et ce même en cas de crise prolongée. Mais les éléments observés à la fin du premier trimestre ont amené la direction à revoir sa copie et à ne plus prévoir que des résultats « proches » de ceux enregistrés en 2008.
Pas de suppressions massives de postes
L'optimisme affiché au plus fort de la crise avait été apprécié des investisseurs, qui n'ont ensuite pas hésité à sanctionner le titre, en chute de 5,5 % après le profit warning d'avril dernier. Pourtant, le dirigeant explique avoir pris conscience que l'économie mondiale traversait une « zone de turbulences extrêmes »dès le mois de décembre. « Nous avons décidé à cette époque de geler tous les salaires mondiaux. C'est une mesure qu'il a fallu bien expliquer, d'autant plus que nous avions encore affiché une croissance du chiffre d'affaires de près de 8 % de nos activités gaz et services au quatrième trimestre. Mais la décision a été plutôt bien acceptée car elle était universelle. Cette réaction montre aussi l'attachement des salariés au groupe. Et puis nous n'avons pas fait d'annonce massive de suppressions de postes, comme certains de nos concurrents. L'enjeu pour un groupe mondial comme Air Liquide est de préserver, par une gestion continue, les compétences et les talents sur lesquels nous avons investi sur le long terme. » La mesure est en effet rare dans un secteur où les autres grands acteurs ont souvent eu recours à des plans sociaux.
Seconde conséquence du violent coup d'arrêt de la demande des clients, 2009 s'affiche d'ores et déjà comme une année « à part ». Plus question en effet pour l'instant d'évoquer des taux de croissance de 8 à 10 %, l'accent est désormais mis sur la trésorerie et sur la maîtrise des coûts. Les efforts d'économies ont été portés à 300 millions d'euros sur l'année et le groupe souhaite terminer l'exercice avec un niveau de dette en valeur absolue semblable à celui enregistré fin 2008. « Nous savons qu'il va falloir probablement tenir en apnée jusqu'à la fin de l'année. Beaucoup d'éléments ont été inversés en moins de trois mois. Mais nous voulons aussi garder un niveau soutenu d'investissements de 1,6 milliard pour être capables de bénéficier pleinement des premiers signes de la reprise. »
Regarder plus loin que la crise
Etre là au moment où la tendance s'inversera, voilà donc l'un des grands leitmotivs du dirigeant. Les quelques signaux positifs observés en Asie ou en Amérique latine ne constituent pas, selon lui, une tendance et ne permettent pas de faire des prévisions sur le calendrier de reprise, « l'art de la prévision s'avérant de plus en plus difficile », selon ses propres mots. Mais les relais de croissance sont clairement identifiés. Le groupe a longtemps été défini comme le spécialiste des gaz industriels, mais il faut aujourd'hui prendre en compte les multiples applications qu'il a développées, au premier rang desquelles l'environnement, l'énergie et la santé, « des tendances profondes de la société que la crise ne remet absolument pas en cause ».
Dernier exemple en date, la commercialisation en Europe de nouveaux gaz thérapeutiques tels que le xénon, utilisé en anesthésie, et dont le lancement aux Etats-Unis pourrait doper les ventes. La santé figure d'ailleurs parmi les secteurs les plus résilients du groupe : il y réalise aujourd'hui 15 % de ses ventes. Dans l'énergie, la direction a aussi misé depuis deux ans sur le photovoltaïque, une industrie où la fabrication de panneaux nécessite de grandes quantités de gaz industriels. Air Liquide est aujourd'hui leader sur ce marché en croissance de 30 % par an.
A plus long terme, Benoît Potier garde à l'esprit les possibilités que pourrait offrir le développement de l'hydrogène. Si le marché « de l'énergie stationnaire, notamment pour les applications de secours, ne révolutionnera pas Air Liquide », le développement éventuel d'un marché automobile où des piles à combustibles fonctionnant à l'hydrogène prendraient le relais des moteurs thermiques pourrait constituer l'un des grands relais de croissance supplémentaires.
Le groupe mise aussi sur des procédés historiques, tels que l'oxygène pur utilisé dans les procédés de gazéification, notamment du charbon, « un marché où les quantités d'oxygène utilisées sont extrêmement importantes », souligne le dirigeant. La structure contractuelle d'Air Liquide assure, enfin, une certaine récurrence des revenus. Dans l'activité grande industrie (28 % des ventes en 2008, contre 23 % en 2007), les contrats portent en moyenne sur quinze ans. De quoi traverser avec une certaine sérénité la période actuelle et ne pas trop s'émouvoir des décisions de report d'investissements mises en place depuis six mois par les clients d'Air Liquide.
NOTRE CONSEIL
Achat fort (code : AI, Comp. A, SRD). La diversification engagée par le groupe lui permet de résister sur ses principaux marchés. Air Liquide profitera de la reprise des marchés émergents, notamment en Asie. Le dividende de cette entreprise habituée à choyer ses actionnaires fait, enfin, ressortir un rendement attrayant de 3,7 %. Viser 78 euros.
.

1 réponse

  • 04 juillet 2009 23:37


Signaler le message

Fermer

Qui a recommandé ce message ?

Fermer
Retour au sujet AIR LIQUIDE

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.