AB SCIENCE : un conseil à l'achat

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15 avr. 2010 •10:13

recommandée dans PU. pour info, ils sont à l'écart de Neovacs et Deinnov. ils avaient en revanche souscrit Medica.

"Le laboratoire lance son introduction sur le marché parisien. Son dossier se distingue au sein d’un secteur où les candidatures manquent trop souvent de fond.
Les inhibiteurs de tyrosine-kinase (ITK) constituent une nouvelle classe pharmacologique de médicaments, notamment utilisés en cancérologie. Leur action consiste à modifier les voies de signalisation au sein des cellules : ils visent ainsi à bloquer la prolifération de cellules tumorales ou le déclenchement de phénomènes inflammatoires. Les ITK représentent à ce jour un marché de 8 Mds € aux mains des grands laboratoires mais sur lequel AB Science a bien l’intention de s’installer durablement. Ainsi, la principale molécule de la société, le masinitib, recouvre de nombreuses aires thérapeutiques dont le cancer, les maladies neurodégénératives mais aussi inflammatoires. Contrairement à certaines sociétés de biotechnologie, AB Science ne se présente d’ailleurs pas au marché pour réclamer des capitaux qui pourraient, dans le meilleur des cas, lui permettre de survivre jusqu’à la découverte d’une molécule susceptible d’attirer les prédateurs... Au contraire, le laboratoire met en avant un projet de long terme et affiche une véritable volonté d’indépendance en se concentrant sur les pathologies les plus graves. Cette stratégie, qui lui permet de cibler sa force de vente sur les spécialistes hospitaliers et les oncologues vétérinaires, limite les coûts et évite de confier l’étape de la commercialisation à un partenaire trop gourmand. Forte d’un modèle intégré, la société dispose déjà d’un produit enregistré dans le domaine vétérinaire, le masivet, qui agit contre le mastocytome du chien et pourrait s’imposer comme un médicament phare.
Elle détient en outre un autre produit en phase III (la dernière étape avant la commercialisation) contre les dermatites atopiques du chien. Trois autres produits sont également au stade avancé de phase III en médecine humaine : ils visent la mastocytose, le cancer gastro-intestinal, ainsi que celui du pancréas. Enfin, cinq autres essais cliniques sont en phase II avec de possibles applications pour la maladie d’Alzheimer, l’asthme sévère et la sclérose en plaques. Sur le plan financier, la société souhaite lever 55 M € (en milieu de fourchette) dont 20 M € serviraient à financer le passage en phase III de ces cinq produits. Après avoir limité ses pertes à 8 M € en 2009, elle vise par ailleurs l’équilibre opérationnel d’ici à 2013. Enfin, il convient de souligner que les investisseurs de la première heure ne céderont qu’une part très limitée de leur participation.
L’engagement des actionnaires historiques constitue un argument supplémentaire en faveur de ce dossier. Nous vous encourageons à souscrire."
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