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NEOVACS : très important lire: décote 23%

12 avr. 2010 18:02

Neovacs : "La décote d'introduction atteint 23%" (Guy-Charles Fanneau de La Horie, DG)
Lundi 12 avril 2010 à 15:32 Imprimer


(c) dr
(Tradingsat.com) - Il reste peu de temps pour participer à l'introduction en Bourse de Neovacs, dont la période de souscription s'achève le 14 avril 2010, à 17h. L'opération s'avère un peu plus difficile que prévu. Après avoir prolongé la période de souscription, Néovacs a abaissé la fourchette de prix, entre 4,8 et 5,6 euros, contre une fourchette initiale de 5,2 à 6 euros. Guy-Charles Fanneau de La Horie, le directeur général du groupe, explique les raisons de ces changements.

Tradingsat.com : Pourquoi avoir abaissé la fourchette d'introduction ?

Guy-Charles Fanneau de La Horie : Les investisseurs français et étrangers que nous avons rencontrés accueillent très favorablement notre projet. Mais le contexte économique fait qu'ils très stricts dans leurs décisions d'investissement. Ils ont souhaité une décote plus importante par rapport au prix d'équilibre calculé par Invest Securities. En prenant le prix médian de la nouvelle fourchette, cette décote atteint maintenant 23%, elle devient donc très attractive.

Tradingsat.com : Quelle est la valorisation d'équilibre calculée par Invest Securities ?

Guy-Charles Fanneau de La Horie : Soixante huit millions d'euros de valeur technologique, auxquels il faut ajouter 7 millions de cash, soit 75 millions d'euros au total.

Tradingsat.com : Vous allez aussi lever moins de fonds que prévu, 11 millions au lieu de 20.

Guy-Charles Fanneau de La Horie : Nous l'avons fait avec trois objectifs précis. Le premier, être certain que l'opération aille à son terme, que la levée de fonds se fasse. Le règlement de l'AMF impose que 75% des fonds offerts soient souscrits pour que l'opération soit validée. Ce qui ne nous paraissait pas assuré à 20 millions d'euros, le sera à 11. Deuxièmement, ce montant va nous permettre d'accélérer le développement de nos produits, notamment celui du composé le plus avancé, le Kinoïde® TNFα-K, entré en phase II dans la Polyarthrite Rhumatoïde (le 29 mars) et qui devrait entrer également en phase II dans la maladie de Crohn mi-2010 et de l'Interféron alpha (IFNα) Kinoïde, qui vient de débuter (le 7 avril) une Phase I/II dans le lupus. Enfin, nous avons le souci de défendre les intérêts de nos actionnaires actuels. L'abaissement de la fourchette de prix impliquait donc une baisse du montant des fonds levés pour limiter une trop grande dilution.

Tradingsat.com : Que dites vous à des investisseurs qui hésitent peut-être à « risquer » leur argent en Bourse en misant sur une biotech ?

Guy-Charles Fanneau de La Horie : Nous venons avec des arguments solides. D'abord, nous ne misons pas tout sur un produit. Deux sont déjà en phase clinique, et le troisième en phase pré-clinique. Les risques sont donc répartis. La première étude clinique en cours, initiée en octobre 2008 sur le TNF-Kinoïde, a montré des résultats cliniques très encourageants chez les patients souffrant de la maladie de Crohn, une maladie pourtant très difficile à traiter.
La grande question qui se pose toujours avec les nouvelles technologie de rupture est celle de la tolérance du traitement chez les patients. Or le concept d'immunisation active, déjà testé au début des années 2000 par le professeur Zagury, le fondateur de Néovacs, a toujours été parfaitement toléré.

Tradingsat.com : Expliqué simplement, quel est le mode d'action de vos produits ?

Guy-Charles Fanneau de La Horie : Notre procédé d'immunothérapie active vise à traiter les maladies auto-immunes, inflammatoires et cancéreuses. Nous avons mis au point des produit appelé « Kinoïdes », qui déclenchent la production d'anticorps polyclonaux capables de neutraliser la cytokine, une protéine qui, lorsqu'elle est surexprimée dans l'organisme, provoque des réactions de défense se manifestant par des maladies telles que la Polyarthrite Rhumatoïde (qui touche les articulations), la Maladie de Crohn (intestin), le psoriasis (peau), le Lupus (reins), ou encore la Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age (DLMA). Nos « Kinoïdes » font de l'immunothérapie active, dans le sens où ils provoquent la production par le patient lui-même d'anticorps polyclonaux, soit un mode d'action totalement différent de l'immunothérapie passive des malades par des anticorps monoclonaux.

Tradingsat.com : Qu'est ce qui vous permet d'espérer des procédures d'autorisation accélérées pour vos produits ?

Guy-Charles Fanneau de La Horie : Nous visons en effet une AMM [autorisation de mise sur le marché] conditionnelle en Europe et la désignation « fast track » aux Etats-Unis. Ces statuts sont octroyés dans le cadre de maladies graves pour lesquelles il y a un fort besoin thérapeutique non assouvi par les thérapies actuelles. La polyarthrite rhumatoïde et les maladies articulaires liées au TNF, la maladie de Crohn, la rectocolite ulcérative et d'autres maladies digestives dépendants du TNF, sont des pathologies qui, malheureusement, touchent des populations importantes, plus de 12 millions de personnes dans les pays développés. Aujourd'hui, les produits biologiques anti-TNF, des anticorps monoclonaux essentiellement, sont de très gros succès commerciaux : cette classe de produits a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires supérieur à 18 milliards de dollars ! Mais ils génèrent des effets secondaires importants, sont coûteux à produire, et inefficaces pour une proportion significative de patients. Nos programmes pourront bénéficier d'une AMM conditionnelle à l'horizon 2013-2014 si nous pouvons démontrer qu'il y a un vrai besoin thérapeutique pour ces patients. C'est ce que nous ont dit les autorités de tutelle.

Tradingsat.com : Vos « Kinoïdes » n'ont-ils par de concurrents ? Sont-ils brevetés ?

Guy-Charles Fanneau de La Horie : Le principe d'immunisation active contre une cytokine est effectivement protégé par un brevet. Les « Kinoïdes » sont un nom de marque déposée et la technologie des « Kinoïdes » nous appartient exclusivement. La protection de notre technologie va même plus loin puisqu'elle couvre l'immunisation active contre les cytokines, que ce soit au moyen des « Kinoïdes » ou via d'autres procédés. Toute personne qui souhaite travailler sur l'immunisation active contre les cytokines a donc de fortes chances de tomber sous notre brevet princeps.

Propos recueillis par François Berthon

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