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Zone euro/Indicateurs-Le moral des investisseurs au plus bas depuis sept ans
information fournie par Reuters 09/03/2020 à 10:58

BRUXELLES/FRANCFORT, 9 mars (Reuters) - Principaux indicateurs macroéconomiques de la zone euro publiés depuis le début du mois :

* L'INDICE SENTIX EN BAISSE À -17,1

9 mars - Le moral des investisseurs dans la zone euro a chuté en mars à son plus bas niveau depuis avril 2013, l'épidémie de coronavirus laissant entrevoir la perspective d'une période prolongée de faiblesse économique, montrent lundi les résultats de l'enquête mensuelle de l'institut Sentix.

Son indice du moral des investisseurs a reculé à -17,1 après 5,2 le mois dernier. Le consensus Reuters le donnait en baisse moins marquée, à -11,1.

Les investisseurs attendent désormais "un signal fort de politique monétaire", a indiqué Manfred Hübner, directeur de Sentix.

"Le temps presse ! Si aucune mesure n'est prise, personne ne devra s'étonner d'un nouvel épisode 'à la Lehman' qui ne ferait qu'amplifier le sentiment de chaos. Quoi qu'il en soit, l'environnement de récession, qui est maintenant installé, pèsera probablement sur les mois à venir", a-t-il ajouté.

La réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne est prévue jeudi et les marchés anticipent une baisse de 10 points de base du taux de dépôt, qui le ramènerait à -0,6%.

Le ministre allemand de la Santé a appelé dimanche les organisateurs d'évènements publics importants à les annuler, et la population à rester chez elle, afin de freiner la propagation du coronavirus qui a déjà infecté plus de 900 personnes dans le pays.

* HAUSSE DE 0,6% DES VENTES AU DÉTAIL EN JANVIER

4 mars - Les ventes au détail dans la zone euro ont rebondi en janvier mais l'épidémie de coronavirus pourrait prochainement avoir des conséquences sur les dépenses des consommateurs.

Les ventes au détail ont progressé de 0,6% le mois dernier, un chiffre conforme aux attentes, après une baisse, révisée, de 1,1% en décembre, montrent les statistiques publiées mercredi par Eurostat.

Ce rebond pourrait toutefois être de courte durée alors que les consommateurs commencent à se tenir éloignés des centres commerciaux depuis la mi-février en raison de la propagation du coronavirus en Europe.

L'épidémie a soutenu les dépenses pour les produits d'urgence comme les produits d'hygiène et l'alimentaire mais les économistes s'attendent à un choc sur la demande car de plus en plus de personnes réduisent leurs achats.

En janvier, les ventes au détail pour l'alimentaire, les boissons et le tabac ont augmenté de 0,7%, précise Eurostat. Celles de carburant ont progressé de 1,9% avec la chute des cours pétroliers.

En revanche, les ventes par correspondance et en ligne ont baissé de 0,5% en janvier.

Sur un an, les ventes au détail voient leur croissance s'accélérer à 1,7% après 1,3% en décembre.

Tableau:

* LES PRIX PRODUCTEURS BAISSENT ENCORE, MAIS MOINS

3 mars - Les prix à la production dans la zone euro sont restés orientés à la baisse en rythme annuel en janvier mais leur recul a été moins marqué que le mois précédent, montrent les statistiques publiées mardi par Eurostat.

L'indice des prix à la production a reculé de 0,5% sur un an en janvier, conformément aux attentes, contre un repli de 0,6% (révisé de -0,7%) en décembre.

Les prix de l'énergie ont baissé de 3,6% sur un an en janvier après -3,8% en décembre. En excluant cette composante, les prix à la production sont en hausse de 0,6% sur un an.

D'un mois sur l'autre, les prix à la production ont augmenté de 0,4% en décembre (contre +0,1% en janvier).

Tableau:

* L'INFLATION RALENTIT, LE CORONAVIRUS A PESÉ SUR LE PÉTROLE

3 mars - L'inflation dans la zone euro a ralenti en février en raison de la baisse des prix de l'énergie, la propagation de l'épidémie de coronavirus ayant fait baisser les cours pétroliers, montre la première estimation publiée mardi par Eurostat.

L'indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes IPCH montre une hausse de 1,2% sur un an en février, un chiffre conforme aux prévisions des économistes interrogés par Reuters, après +1,4% en janvier.

Le ralentissement du mois dernier s'explique principalement par la baisse de 0,3% des prix de l'énergie.

L'inflation dite de base, c'est-à-dire hors produits alimentaires non transformés et énergie, ressort en hausse de 1,4% en rythme annuel en février après 1,3% en janvier.

Si l'on exclut en plus l'alcool et le tabac, une mesure d'inflation surveillée de près par les économistes, la hausse des prix accélère légèrement, à 1,2% en février contre 1,1% en janvier, toujours en rythme annuel.

* TAUX DE CHÔMAGE INCHANGÉ À 7,4%

3 mars - Le taux de chômage dans la zone euro est resté stable à 7,4 au mois de janvier, un chiffre conforme au consensus Reuters.

Il se maintient ainsi à son plus faible niveau depuis mai 2008.

Le nombre de demandeurs d'emploi dans les 19 pays ayant opté pour la monnaie unique a reculé de 1.000 à 12,179 millions. Sur un an, le nombre de chômeurs dans la zone euro a baissé de 593.000.

Tableau :

Les indicateurs économiques publiés en février

(Rédaction de Paris)

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