Yves Zlotowski. (© M. Bertrand)
(lerevenu.com) -
Les marchés financiers ont salué l’annonce de la nouvelle phase d’assouplissement de la politique monétaire de la BCE. N’en attendent-ils pas trop ?
Yves Zlotowski :
Les marchés ont salué les déclarations de Mario Draghi [président de la Banque centrale européenne], le 22 janvier dernier. Mais ils avaient aussi déjà bien anticipé cet événement, dès 2014, comme en témoignent la dépréciation de l’euro et la baisse des rendements des obligations des États de la zone euro, même de ceux les moins bien notés. On peut certes se dire que la BCE ne pouvait pas faire autrement. Mais on doit aussi se rendre compte de l’importance de la décision prise. La Banque centrale pourra désormais racheter sur les marchés des obligations d’État et assurer ainsi pleinement sa mission première qui est d’assurer la stabilité financière de la zone. Et même si ce soutien à l’économie ne se traduit pas tout de suite dans les indicateurs économiques, les entreprises vont, elles, apprécier cette très nette réduction du risque souverain qui avait paralysé la zone euro ces dernières années.
Les marchés obligataires auront-ils donc moins à craindre des futures négociations sur le remboursement de la dette grecque ?
Yves Zlotowski :
On n’annule jamais un risque souverain, on le limite. Souvenons-nous que la Russie et l’Argentine, dans les années 1990-2000,
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer