Vers un millésime 2011 plus modeste en Asie
Dans son portefeuille de référence pour la zone Asie-Pacifique hors Japon, Hugh Young surpondère Singapour et Hong Kong (19,3% et 19,8% respectivement, l'indice de référence étant à 5% et 8,6% respectivement), les sociétés locales de Singapour ou de Hong Kong étant souvent des acteurs régionaux de premier plan. L'Inde figure en troisième position (14% contre 7,3% pour l'indice). Hugh Young estime que les sociétés indiennes sont chères mais les perspectives à long terme sont excellentes, notamment dans certains secteurs comme les financières ou les technologies de l'information.
De son côté, Anthony Michael, responsable obligations Asie-Pacifique chez Aberdeen Asset Management Asia, estime aussi qu'il ne faut pas s'attendre à des miracles du côté de l'obligataire. Les rendements seront plus modestes que ceux de l'an dernier, mais des opportunités subsistent. Par exemple, dans une optique de diversification, le marché des obligations libellées en devise locale offre non seulement une exposition à l'appréciation des devises de la région mais également une exposition aux taux d'intérêt par le biais de marchés de qualité de crédit très variable.
Anthony Michael s'est par ailleurs étonné de la sous-pondération chronique des obligations asiatiques dans les portefeuilles des investisseurs internationaux dont les expositions résultent souvent d'indices de référence dépassés qui affichent une très faible exposition à l'Asie.
A noter enfin que Kang Puay-Ju, responsable immobilier pour la zone Asie-Pacifique, qui travaille au lancement d'un troisième fonds de fonds immobilier, a estimé que les avertissements récurrents sur les risques de bulle immobilière en Chine n'étaient pas pertinents à plus d'un titre. Ces avertissements sont de toute façon excessifs en raison de l'importance relative de l'immobilier chinois dans l'économie et surtout de la diversité des situations compte tenu de l'immensité du pays.
info NEWSManagers
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