Prévisions de croissance mondiale de l'OCDE. (© OCDE)
L’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) a réduit sa prévision de croissance du PIB mondial pour 2016 et 2017. En cause : le recul des échanges commerciaux, la faiblesse de l’investissement des entreprises, la stagnation de la productivité et des salaires. In fine, la faiblesse de la demande.
Moteurs au ralentiEn zone euro, les économistes de l’OCDE s’inquiètent des conséquences du Brexit : «Les retombées négatives, modestes jusqu’à présent, deviendront plus apparentes l’an prochain.» Et ils attendent peu des économies émergentes. En Chine, le ralentissement «maîtrisé» de la croissance se poursuit et pénalise le commerce dans toute la zone asiatique. Tandis que le Brésil et la Russie profitent à peine de la timide remontée des cours des matières premières.
Le Japon et les États-Unis font exception. Dans l’Archipel, les efforts de relance tous azimuts commencent à porter leurs fruits. Outre-Atlantique, l’économie profite d’une demande intérieure solide et du plein-emploi. Le resserrement de la politique monétaire, attendu fin 2016, ne devrait pas freiner la croissance.
Au-delà du tableau général, l’OCDE appelle à «une action politique, budgétaire et structurelle plus forte pour relancer la demande». Un vœu partagé. La Banque des règlements internationaux (BRI) réclame des «combinaisons plus équilibrées entre politique monétaire et
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