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Un QE sans ABS pourrait faire un "flop"-analystes
information fournie par Reuters 09/01/2015 à 23:17


par Anna Brunetti LONDRES, 9 janvier (Reuters) - Les anticipations de mise en oeuvre d'un plan de rachats de dette souveraine volent la vedette aux rachats en cours de titres adossés à des actifs (ABS) par la Banque centrale européenne (BCE), avertissent les analystes. Ils estiment que ces rachats de dette souveraine, dispositif également connu sous le terme d'"assouplissement quantitatif" (QE), risquent de ne pas réussir à relancer la croissance en dehors des marchés financiers s'ils ne sont pas accompagnés par un programme dynamique de rachat d'ABS. "Sans rachats d'ABS, le QE aura un effet limité sur le crédit à l'économie réelle", souligne Alberto Gallo, responsable de l'analyse crédit chez RBS. Une enquête informelle menée par la banque montre que 51% des personnes interrogées pensent que les bienfaits des rachats de dette souveraine se limiteront aux marchés des capitaux et ne réussiront pas à redynamiser l'économie de la zone euro. Néanmoins, les marchés semblent perdre manquer d'intérêt pour ce programme de rachats d'ABS au fur et à mesure que leur attention se focalise davantage sur le QE, notent les analystes de Bank of America Merrill Lynch dans une étude. Ceci alors que les ABS sont "plus efficaces pour réparer le mécanisme de transmission (de la politique) monétaire" et ont un impact direct sur le bilan des banques, contrairement aux achats d'obligations d'Etats, font-il valoir. Dans ce contexte, l'équipe de Bank of America appelle la BCE à rendre le programme de rachat d'ABS "plus flexible, plus agressif, plus transparent et plus important en taille". Au 2 janvier, la BCE avait racheté 1,744 milliard d'euros d'ABS, à comparer aux 29,6 milliards dépensés pour le plan de rachat de dette sécurisée qui se déroule en parallèle. Un vieux préjugé selon lequel les obligations sécurisées sont plus liquides et plus simples que les ABS décourage l'investissement dans ces dernières et freine le programme de rachat de ces titres de la BCE, dit Bank of America. Les achats d'ABS, qui ont débuté le 21 novembre, les achats d'obligations sécurisées et les nouveaux prêts proposés aux banques doivent permettre à la BCE d'augmenter la taille de son bilan d'environ 1.000 milliards d'euros. Les achats d'ABS et d'obligations sécurisées devraient s'étaler sur au moins deux ans. (Juliette Rouillon pour le service français)

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