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Un pro-Européen en tête de la présidentielle en Macédoine du Nord
information fournie par Reuters21/04/2019 à 23:01

 (Actualisé avec résultats partiels)
    SKOPJE, 21 avril (Reuters) - Le candidat macédonien
pro-occidental est arrivé légèrement en tête du premier tour de
l'élection présidentielle dimanche, au terme d'une campagne
dominée par les profondes divisions engendrées par le changement
de nom de leur pays, devenu "République de Macédoine du Nord" en
vertu d'un accord conclu avec la Grèce.
    Stevo Pendarovski, soutenu par la coalition centriste au
pouvoir a obtenu 42,6% des voix après dépouillement de 74% des
bulletins de vote, selon les chiffres disponibles sur le site de
la commission électorale.
    Il a devancé d'un souffle la candidate de l'opposition,
Gordana Siljanovska-Davkova, une professeure d'université
créditée de 41,6% des voix.
    Les partis de la coalition centriste, composée des
sociaux-démocrates et du parti DUI de la minorité albanaise, se
sont engagés à appliquer le changement de nom du pays, grâce
auquel Athènes ne mettra plus son veto à une intégration future
de Skopje dans l'Otan et dans l'Union européenne.
    A l'inverse, le parti nationaliste VMRO-DPMNE qui soutient
Gordana Siljanovska-Davkova s'oppose catégoriquement à l'accord
sur le changement de nom.
    Le second tour de l'élection présidentielle se déroulera le
5 mai.
    Les électeurs de Blerim Reka, candidat du deuxième plus
important parti de la minorité albanaise, Besa, qui a obtenu
11,5% des voix, feront figure d'arbitre de ce duel.
    La fonction de président, en Macédoine du Nord, est
essentiellement honorifique, mais le chef de l'Etat est
néanmoins commandant en chef des forces armées et signe les lois
votées par le parlement.
    Ainsi, le refus du président sortant, le nationaliste
Gjeorge Ivanov, de signer certains textes adoptés par les
députés a retardé la mise en oeuvre de certaines lois de
première importance, dont celle portant sur une plus large
utilisation de l'albanais, 18 ans après un conflit armé qui
avait acculé le pays au bord de la guerre civile avec la
minorité albanaise en 2001.

 (Kole Casule; Eric Faye et Tangi Salaün pour le service
français)
 

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