Thales Alenia Space signe un contrat avec l'ESA pour développer le satellite ROSE L
AOF•04/12/2020 à 08:06
(AOF) - Thales Alenia Space, société conjointe entre Thales (67 %) et Leonardo (33 %), a annoncé jeudi soir la signature avec l'Agence spatiale européenne (ESA) d'un contrat de 482 millions d'euros et dont la première tranche s'élève à 90 millions d'euros, pour la construction du satellite de surveillance de l'environnement ROSE-L (Radar Observation System for Europe in L-band), dans le cadre du programme européen Copernicus.
Copernicus est un programme d'observation de la Terre placé sous l'égide de la Commission européenne, l'Agence spatiale européenne (ESA) assurant la coordination et la gestion de la composante spatiale. Il fournit la série des satellites Sentinel ainsi que des données d'observation de la Terre pour la protection de l'environnement, la surveillance du climat, l'évaluation des catastrophes naturelles et d'autres missions sociétales.
Thales Alenia Space sera le maître d'œuvre de ce programme, avec Airbus Defence and Space comme partenaire principal pour l'instrument radar.
" Avec ce contrat, Thales Alenia Space confirme son positionnement d'acteur clef dans la réalisation de missions d'observation de la Terre et de l'environnement ", a commenté Hervé Derrey, le PDG de Thales Alenia Space.
AOF - EN SAVOIR PLUS
Points clés
- L'un des 1ers mondiaux de l'électronique pour l'aérospatiale, le transport et la sécurité, né en 1893 ;
- Revenus de 18,4 Mds€ tirés de la défense & sécurité pour 44 %, l'aérospatial pour 29 %, l'identité digitale & sécurité, renforcée par l'acquisition de Gemalto, pour 17 %, l'aéronautique pour 11 %, le transport pour 10 % et les DIS (solutions identité, Iot et connectivité des modules) pour 3 % ;
- Présence majoritaire en Europe (53 %), devant l'Asie (14 %), l'Amérique du Nord (11 %), le Moyen-Orient (9 %) et l'Australie-Nouvelle-Zélande (5 %) ;
- Modèle d'affaires fondé sur 4 piliers : haut niveau de R&D, positions de n° 1 ou 2 dans chacun des métiers, expertise digitale « par nature », présence globale dans plus de la moitié des états de la planète ;
- Capital verrouillé par 2 actionnaires de concert, Dassault Aviation (24,63 %) et l'Etat français (25,68 %), devant les salariés (3 %), Patrice Caine, directeur général, présidant le conseil d'administration de 13 membres ;
- Situation financière solide à fin 2019 avec une dette notée A, un ratio dette/bénéfice d'exploitation de 0,6 et un autofinancement libre de 1,4 Md€ et, à fin mars, une trésorerie renforcée à 4,9 Md€;
- Carnet de commandes de 36,5 Mds€ à fin mars.
Enjeux
- Ambitions 2021 d'une croissance annuelle de 2 à 3% des revenus et d'une marge opérationnelle de 11,5% en fin de période, réalisées grâce à une forte réduction de la structure de coûts ;
- Intégration des technologies de Gemalto dans chacun des 5 métiers du groupe.
Innovation
- Ecosystème mondial regroupant 1/3 des effectifs, avec un portefeuille de plus de 21000 brevets, une R&D proche de 1,1 Md€, 6 hubs, 3 digital factories, et 50 partenariats académiques;
- 4 axes : technologies du matériel, technologies du logiciel, sciences de l'information et de la cognition et conception fonctionnelle et architecturale des systèmes;
- Appui aux 1000 startups référencées dont 120 « Proof of Concept» par le biais notamment de l'incubateur Starburst.
Environnement
- Engagement bas-carbone : réduction de 20% en 2023 et 40% en 2030 des émissions directes opérationnelles et de 7 % en 2023 et 15 % en 2030 des émissions indirectes;
- Offres aux clients de services innovants réduisant leurs propres émissions,
- Systèmes spatiaux dédiés à la compréhension des phénomènes climatiques ;
A suivre (dont impact de la pandémie)
- Poursuite de la simplification des structures dans la défense et du renforcement de la gamme de satellites dans le spatial ;
- Spéculations sur une reprise du français Photonis, spécialiste de l'intensification de la lumière ;
- Impact de la pandémie : fort sur les activités aéronautique civile et DIS (14 % des revenus environ) et limité sur les autres métiers perturbés cependant dans l'approvisionnement avec une chute des commandes des pays émergents, d'où un recul de 4,7 % des ventes au 1er trimestre ;
- Réaction à la pandémie : limitation des ruptures d'approvisionnement par coordination avec les autres acteurs, gel des projets d'investissement non prioritaires (R&D, informatique, immobilier) et forte réduction des dépenses (marketing, voyages, consultants...) ;
- Suspension des objectifs 2020 et anticipation d'un 2ème trimestre « très difficile »;
- Suppression du solde du dividende (prévu globalement à 2,63 €) après versement de l'acompte.
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