(Actualisé avec précisions, contexte) SAINT PETERSBOURG, 24 mai (Reuters) - Paris et Moscou vont mettre en place dans les prochaines semaines un mécanisme de coordination entre le processus de règlement du conflit syrien dit d'Astana, parrainé par la Russie, la Turquie, l'Iran, et le "small group", initié par la France, a annoncé jeudi Emmanuel Macron à l'issue d'un entretien avec Vladimir Poutine. Le format dit d'Astana et le format dit du "small group" (Etats-Unis, Allemagne, Royaume-Uni, France, Arabie Saoudite et Jordanie) "sont complémentaires", a déclaré le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse au palais Constantin près de Saint-Pétersbourg. "Il s'agit de construire une solution politique inclusive qui permettra d'élaborer le cadre constitutionnel qui permettra à tout le peuple syrien de voter et de choisir leurs gouvernants", a-t-il ajouté. "Je crois que notre discussion a été instructive (...) et donc nous avons souhaité mettre en place un mécanisme de coordination entre le groupe d'Astana et le small group", a-t-il ajouté. "C'est pour moi une avancée très importante en terme de gestion du dossier syrien, nous pouvons avoir des sensibilités différentes, c'est sûr, mais nous avons une même volonté de stabilisation, un même respect de la souveraineté des peuples, un même volonté de faire aboutir le dossier en étant inclusif et en construisant la stabilité à long terme". Ce mécanisme de coordination, qui sera construit dans les prochaines semaines, aura pour finalité d'avoir "un agenda de discussions parallèles mais commun pour les deux groupes" et de "construire ensemble les convergences qui permettront cette solution politique", a ajouté Emmanuel Macron. Paris et Moscou soutiennent des camps opposés en Syrie - la France appuie l'opposition au régime de Bachar al Assad quand la Russie est un soutien indéfectible du président syrien qu'elle appuie militairement. Plus de sept ans après le début du conflit syrien qui a fait plus de 350.000 morts et des millions de déplacés, les négociations de paix entre régime et opposition sont toujours au point mort. Aucune discussion entre les différentes parties n'a permis de trouver une solution à la crise et les précédentes négociations, notamment à Genève sous l'égide de l'Onu, ont toutes achoppé sur la question de l'avenir du président Bachar al Assad et de la mise en place de la transition démocratique. (Michel Rose à Saint-Petersbourg, Marine Pennetier et Elizabeth Pineau à Paris)
Syrie-Paris et Moscou vont créer un mécanisme de coordination
information fournie par Reuters24/05/2018 à 23:08
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