RESUME DE L'ACTUALITE A 16h00 GMT (17/05)
PARIS - Les routiers ont entamé une semaine de grèves reconductibles, notamment dans les transports, pour appuyer la mobilisation contre la loi Travail qui s'essouffle plus de deux mois après le début de contestation dans la rue. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont de nouveau défilé mardi à l'appel des sept syndicats (CGT, FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl) opposés au texte en réponse à François Hollande, qui a affirmé qu'il ne reculerait pas. "Je ne céderai pas parce qu'il y a eu trop de gouvernements (...) qui ont cédé, d'où l'état du pays que j'ai trouvé en 2012", a déclaré le chef de l'Etat mardi matin sur Europe 1. Après le passage en force du gouvernement, qui a eu recours à l'article 49-3 de la Constitution pour faire adopter le texte en première lecture, les syndicats ont prévu deux nouvelles journées de manifestations, ce mardi et jeudi prochain. "C'est une caricature de dialogue et donc ça renforce la mobilisation. Les citoyens en général et les salariés veulent être écoutés", a déclaré à la presse Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT. Lors de la précédente journée du 12 mai, 55.000 personnes, selon le ministère de l'Intérieur, avaient manifesté à travers le pays, contre 390.000 à 1,2 million de personnes le 31 mars, qui était le pic de la mobilisation. --- BAGDAD - Trois attentats commis à Bagdad ont fait au moins 72 morts et près de 150 blessés, a-t-on appris de sources policières et médicales. Un kamikaze s'est fait exploser sur un marché dans le quartier nord d'Al Chaab, tuant 38 personnes et en blessant 70. Vingt-huit personnes ont été tuées et 57 autres blessées dans le grand faubourg à majorité chiite de Sadr City, voisin d'Al Chaab. Six personnes enfin ont péri dans l'explosion d'une voiture piégée qui a également fait 21 blessés dans le sud de la capitale, à Al Rachid. --- VIENNE - Le Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) s'est réuni à Vienne pour travailler au rétablissement d'un cessez-le-feu et permettre à l'aide humanitaire de parvenir aux zones assiégées afin de faciliter une reprise des pourparlers de Genève, si possible avant début juin. Les Etats-Unis et la Russie ont promis d'aider à déterminer les responsabilités en cas de violation de la trêve, a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. Tout groupe armé jugé coupable de violations répétées de la trêve sera exclu de l'accord de cessation des hostilités et ne bénéficiera plus de la protection qu'il confère, a indiqué le GISS dans un communiqué de fin de réunion. Seuls les djihadistes du Front al Nosra et de l'Etat islamique ne sont pas concernés aujourd'hui par la trêve. Les membres du GISS ont également autorisé des parachutages dans les zones assiégées pour améliorer la situation humanitaire, a précisé le chef de la diplomatie allemande. --- ANKARA - La Turquie prendra des mesures unilatérales pour faire cesser les tirs en direction de Kilis, ville proche de la frontière syrienne, si elle n'obtient pas une aide de ses alliés, a averti le président turc Recep Tayyip Erdogan. Depuis plusieurs mois, Kilis est la cible de tirs de roquettes à partir de territoires syriens sous le contrôle du groupe Etat islamique (EI) qui ont fait 21 morts et détruit plusieurs bâtiments. "Nous vaincrons l'Etat islamique. Nous résoudrons ce problème nous-mêmes si nous ne recevons pas une aide pour empêcher ces roquettes de frapper Kilis", a déclaré Erdogan lors d'une réunion à Istanbul. --- PARIS - François Hollande a exprimé la détermination de la France à organiser une conférence internationale pour relancer les négociations entre les Palestiniens et Israël tout en acceptant d'en repousser la date prévue le 30 mai afin de s'assurer d'une participation des Etats-Unis. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réitéré dimanche son opposition à cette initiative, lors d'une visite à Jérusalem du chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault. Cette conférence ministérielle doit réunir les représentants du Quartet sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Union européenne, Nations unies), la Ligue arabe, le Conseil de sécurité des Nations unies et une vingtaine de pays. --- PARIS - François Hollande a clairement montré qu'il était sur le chemin d'une nouvelle candidature, affirmant qu'il n'y avait pas d'alternative à gauche à sa ligne sociale-démocrate et que les programmes des candidats de la droite mettraient en cause "les fondements de l'Etat" s'ils étaient mis en oeuvre. L'impopulaire président a justifié sur Europe 1 son action, défendu son bilan, promis de nouvelles baisses d'impôts si les finances de la France le permettent, juré qu'il ne céderait pas sur la loi Travail et martelé son "ça va mieux". Sur le plan politique, François Hollande s'est montré pugnace, coupant court aux critiques de son camp en affirmant qu'il n'y avait pas d'alternative à son projet dont il a donné une définition : "une forme de social-démocratie à la française où il sera possible que l'Etat ait toute sa place et où les partenaires pourront jouer tout leur rôle." --- PARIS - Manuel Valls a déclaré qu'il ne demandait pas de sanction contre les 26 députés socialistes "frondeurs" qui ont tenté de déposer une motion de censure contre le gouvernement, estimant que c'est au Parti socialiste d'en décider. "Je ne demande pas de sanction. Ce n'est pas le sujet. Le parti jugera ce qu'il est bon de faire", a déclaré le Premier ministre lors de la réunion à huis clos du groupe PS de l'Assemblée, selon des participants. Il a ajouté que c'était "l'éthique de responsabilité de chacun qui compte", a-t-on appris de même source. --- PARIS - Le bureau politique des Républicains (LR) devrait parvenir ce soir à un accord sur le vote des Français de l'étranger lors de la primaire de novembre prochain pour désigner le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle. La Haute autorité chargée du bon déroulement de la consultation des 20 et 27 novembre a avalisé mardi une formule de compromis du comité d'organisation présidé par le député Thierry Solère : un mode de scrutin double, vote papier pour les expatriés des grandes métropoles et vote électronique pour les zones où il est matériellement impossible ou interdit par la réglementation du pays d'installer un bureau de vote. Le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, avait braqué ses rivaux le 4 mai dernier en obtenant du bureau politique du parti, en leur absence, un vote modifiant les modalités du scrutin des expatriés, alors que le recours au vote électronique faisait consensus.

Reuters content is the intellectual property of Thomson Reuters or its third party content providers. Any copying, republication or redistribution of Reuters content, including by framing or similar means, is expressly prohibited without the prior written consent of Thomson Reuters. Thomson Reuters shall not be liable for any errors or delays in content, or for any actions taken in reliance thereon. "Reuters" and the Reuters Logo are trademarks of Thomson Reuters and its affiliated companies.
Mes listes
valeur |
dernier |
var. |
---|---|---|
0.92 | -4.91% | |
1.231 | 0.00% | |
38.538 | 0.00% | |
166.28 | -1.08% | |
1.74 | 0.00% | |
2.255 | +5.62% | |
2.76 | +13.11% | |
94.12 | -0.40% | |
1.278 | 0.00% |
Vous devez être membre pour ajouter des commentaires.