Référendum grec : le non l'emporte à 61,31%, Tsipras veut renégocier la dette
Référendum grec : le non l'emporte à 61,31%, Tsipras veut renégocier la dette
C'est un jour historique pour l'Europe et pour la Grèce dont les habitants ont massivement voté «non» aux créanciers du pays. Dès lundi, le gouvernement grec entend œuvrer pour «trouver un terrain d'entente» avec l'UE et le FMI, selon le ministre des Finances, Yanis Varoufakis. Un sommet de la zone euro se tiendra dès mardi, après une réunion des ministres des Finances des 19 pays de la zone euro. Mais, premier à régir de Berlin, le ministre allemand de l'Economie, Sigmar Gabriel, a toutefois jugé «difficilement imaginables» de nouvelles discussions. Grexit ou pas, telle est désormais la question pour l'UE face à ce «non» massif.
Après un énième échec des discussions avec la Commission européenne, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé le 27 juin, en pleine nuit, ce référendum qui pose une question d'autant plus complexe que la Grèce ne bénéficie plus d'aucun programme d'aide depuis le 30 au soir et que les banques sont fermées : « Faut-il accepter le plan d'accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l'Eurogroupe du 25 juin ? ». Les électeurs n'ont pu consulter ce plan financier, très technique, que sur des sites internet montés en urgence par les deux camps.
La campagne pour le « oui – validation du plan » ou pour le « non », l'invalidation que demande le gouvernement aux Grecs, aura duré six jours. Six jours de grande dramatisation politique à l'échelle de toute l'Europe et six jours fébriles pendant lesquels les Grecs ont dû quotidiennement rationner leurs dépenses, plus encore que depuis le début de la crise, faute de banques ouvertes.
QUESTION DU JOUR. Après le non grec, l'Europe doit-elle revoir ses exigences ?
>> Suivez en direct le déroulement de la journée de scrutin >>
0h30. Le non l'emporte avec 61,31%, selon des résultats quasi-définitifs. Le non aux ...

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Et voila, comme annoncé, Papa Obama veut siffler la fin de la partie ! les petits amis Européens, maintenant que vous vous êtes bien amusés, il est temps de vous remettre en rang, et qu'aucune tête ne dépasse !
Si la Grèce sort de l'Europe, vous croyez qu'un autre pays va prendre à sa charge ce boulet qui ne veut pas faire les réformes élémentaires : TVA, Cadastre, Retraites, Fonctionnaires ?
stmaster ... Une Europe non désirée ne peut par definition être unie...
Quelle belle image de l'Europe unie et solidaire on donne au monde entier ! Et quel respect pour un peuple qui a donné Aristote, Socrate et Platon ! Continuons à compter nos billets ......
Si l'Europe vire la Grèce, la Russie et la Chine l'aideront, et adios l'Otan et les alliances économiques transatlantiques.Mais Obama ne l'acceptera pas, il y a des bases navales. Je ne serais pas étonné qu'il passe un petit coup de fil à Angela et François.
Pour permettre à la Grèce de payer sa dette, pourquoi l'Allemagne ne solde-t-elle pas son compte avec ce pays ? elle lui doit de l'argent et s'est assise dessus.Y aurait-il des dettes effaçables et d'autres pas ?
c'est pas grave si nos messages éphémères disparaissent ! l'historique ne fonctionne plus! alors plus c'est lapidaire mieux c'est ... et toc !!!
si en France on faisait un referendum, sur l'Europe, ce serait NON aussi !!mais Hollande a trop peur de se prendre un affront gigantesque .....car ce serait plutôt NON à Hollande et sa clique, et l'Europe y compris ....
Oui,stmaster, c'est un fait. Mais qui s'explique par le fait que pour ces "censeurs" un propos intelligent ici est pour eux inacceptable...c'est un abus qu'il faut immédiatement "reporter".
parce qu'il n'y en a pas, bravo pour l'intox socialo- communiste