Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Pyongyang rejette les accusations de l'Onu sur les droits de l'homme
information fournie par Reuters 19/06/2018 à 18:35

    GENEVE, 19 juin (Reuters) - La Corée du Nord a rejeté mardi
les accusations du Haut-Commissaire des Nations unies aux droits
de l'homme selon lesquelles le pays bafoue toujours les droits
de l'homme de manière grave et répétée malgré son ouverture
diplomatique.
    Zeid Ra'ad al Hussein a déclaré lundi lors d'un discours que
la surveillance à distance de la Corée du Nord par l'organisme
onusien avait révélé "peu de changement dans les violations de
longue date, graves et systématiques aux droits de l'homme".
    "Le peuple de la République populaire démocratique de Corée
risque sa vie et sa dignité pour l'exercice des droits humains
fondamentaux, comme par exemple vouloir quitter le pays et
communiquer avec des personnes à l'étranger", a-t-il poursuivi
devant le Conseil des droits de l'homme des Nations unies.
    Zeid Ra'ad al Hussein a appelé la Corée du Nord à accroître
ses relations avec le Haut-Commissariat aux droits de l'homme et
principalement avec les inspecteurs de l'Onu en charge du pays
dont le mandat n'a jamais été reconnu par Pyongyang.
    "D'après l'expérience de mon bureau, inclure les droits de
l'homme dans des négociations de paix contribue à une paix
significative et durable à long terme."
    Selon un rapport majeur publié en 2014 par l'Onu, entre
80.000 et 120.000 personnes seraient détenues dans des camps en
Corée du Nord. Certaines violations aux droits de l'homme comme
l'utilisation de la torture, que les inspecteurs de l'Onu ont
constatée, peuvent constituer des crimes contre l'humanité, dit
le texte.
    Les remarques de Zeid Ra'ad al Hussein sont fondées sur "des
informations fabriquées et répandues par des puissances hostiles
à la République populaire démocratique de Corée", a réagi
l'ambassadeur nord-coréen auprès des Nations unies à Genève.
    La Corée du Nord reste engagée à promouvoir le dialogue tout
en "rejetant fermement la politisation, la sélectivité et les
doubles standards, ainsi que les allégations et les préjudices
sans fondement", a ajouté Choe Myong-nam.
    Tomas Ojea Quintana, l'enquêteur de l'Onu chargé de la Corée
du Nord, a demandé à plusieurs reprises aux Etats-Unis et aux
autres puissances d'inclure formellement la question des droits
de l'homme au programme des discussions avec Pyongyang, estimant
que cela permettrait des avancées vers la dénucléarisation.
    Il a regretté que les droits de l'homme ne figurent pas de
manière notable dans le communiqué conjoint diffusé après le
sommet entre le président américain Donald Trump et le dirigeant
nord-coréen Kim Jong-un la semaine dernière à Singapour.

 (Stephanie Nebehay, Jean Terzian pour le service français)
 

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.