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Pyongyang peut frapper la majeure partie des USA-responsables US
information fournie par Reuters 01/08/2017 à 08:00

    par Idrees Ali et Phil Stewart 
    WASHINGTON, 1er août (Reuters) - Le dernier tir expérimental 
de missile balistique intercontinental de la Corée du Nord a 
montré que Pyongyang était sans doute désormais en mesure 
d'atteindre la majeure partie des Etats-Unis, ont déclaré à 
Reuters deux responsables américains des services de 
renseignement. 
    Cette évaluation, évoquée sous le sceau de l'anonymat, 
souligne la menace grandissante que représentent pour Washington 
les programmes nucléaires et balistiques de Pyongyang, menace 
qui pourrait inciter un peu plus l'administration Trump à agir. 
    La Corée du Nord a confirmé samedi avoir mené avec succès un 
nouvel essai de missile intercontinental (ICBM), qui, dit-elle, 
a prouvé sa capacité à frapper le territoire américain. 
    Le numéro un nord-coréen, Kim Jong-un, a assisté au tir de 
missile vendredi en toute fin de journée, et a parlé d'un 
"sérieux avertissement" lancé aux Etats-Unis, qui ne seront pas 
à l'abri de la destruction s'ils cherchent à attaquer la Corée 
du Nord, a écrit l'agence de presse officielle KCNA. 
    Ce missile, le Hwasong-14 (d'après le mot coréen pour 
"Mars"), a atteint l'altitude de 3.724,9 km et a parcouru 998 km 
avant de plonger dans les eaux de la mer du Japon, selon KCNA. 
    Toutefois, ont déclaré lundi deux responsables américains 
des renseignements sous le sceau de l'anonymat, Kim Jong-un veut 
doter son pays de missiles intercontinentaux à capacité 
nucléaire pour dissuader de toute attaque contre la Corée du 
Nord et pour gagner en légitimité internationale, et non pour 
lancer une attaque contre les Etats-Unis ou ses alliés, dont il 
sait bien qu'elle serait suicidaire. 
     
    MISSILES LANCÉS PAR DES SOUS-MARINS 
    Le porte-parole du Pentagone Jeff Davis a déclaré lors d'un 
point de presse que le missile testé vendredi soir pouvait 
parcourir au moins 5.500 km, portée minimum pour ce que le 
Pentagone considère comme un ICBM. 
    Les deux responsables américains qui ont évoqué le dernier 
essai en date, lequel a duré dans les 45 minutes, ont estimé 
qu'il avait une portée supérieure au missile ICBM testé le 4 
juillet, dont le vol, selon Pyongyang, avait duré 39 minutes. 
    L'un des responsables a noté que le missile de vendredi 
avait atteint une altitude supérieure, avait une portée et une 
puissance plus grandes que lors des tests antérieurs parce qu'il 
était doté de moteurs-fusée stabilisateurs, qui contrent les 
effets des vents et d'autres forces. 
    De son côté, la chaîne américaine CNN, qui cite un 
responsable américain de la défense, a rapporté qu'un niveau 
"très inhabituel et sans précédent" d'activité avait été signalé 
parmi les sous-marins de la Corée du Nord, en plus du troisième 
essai d'éjection d'un missile balistique lancé par sous-marin 
(SLBM) effectué dimanche dernier. 
    Ce troisième essai a été réalisé au chantier naval de Sinpo, 
dans la province Hamgyong du Sud, a dit le responsable américain 
de la défense à CNN. Les Nord-Coréens ont déjà effectué des 
essais de missiles SLBM à Sinpo, ville portuaire de la côte est 
du pays. 
 
 (avec Christine Kim à Séoul; Eric Faye pour le service 
français) 
 

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