Le Palais Brongniart, ancien siège de la Bourse de Paris. (© Fotolia)
La théorie économique enseigne que les individus sont risquophobes par nature, ce qui en principe devrait les détourner d’une gestion active de leurs patrimoines. Pourtant, depuis quelques décennies on observe un recours croissant à la délégation de la gestion d’une partie des richesses cumulées à des tiers professionnels. Mais en France cette délégation ne se traduit pas suffisamment par l’investissement en actions cotées susceptibles d’apporter un surplus de performance.
Outre cette «aversion naturelle» à la prise de risques, le manque d’incitations correctes – notamment fiscales et réglementaires – explique probablement l’allocation sous-optimale des patrimoines financiers des ménages français, qui ne permet pas de participer suffisamment aux bienfaits de la croissance.
Des (dés)-incitations qui nuisent à la valorisation des portefeuillesSur une durée d’un quart de siècle, en volume la richesse financière des ménages américains se serait accrue, en moyenne annuelle, à un taux de l’ordre de 2% supérieur à celle des Français. Compte tenu de cet écart, et aux taux de croissance constatés, les ménages américains voient doubler leur patrimoine tous les 10-12 ans, contre 15-17 ans pour les Français…
D’où vient alors cet écart de performance en faveur du patrimoine des ménages américains ? Deux éléments structurels semblent expliquer environ les deux tiers de l’écart
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