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Petit rebond en vue à Wall St mais l'inquiétude n'a pas disparu
information fournie par Reuters 03/02/2020 à 14:30

LES BOURSES EUROPÉENNES ÉVOLUENT EN ORDRE DISPERSÉ À MI-SÉANCE

LES BOURSES EUROPÉENNES ÉVOLUENT EN ORDRE DISPERSÉ À MI-SÉANCE

PARIS (Reuters) - Wall Street est attendue dans le vert et la plupart des Bourses européennes évoluent en ordre dispersé à mi-séance lundi, la chute des marchés chinois après les longs congés du Nouvel An lunaire n'ayant pas déclenché de mouvement de panique même si l'inquiétude reste perceptible face à la poursuite de l'épidémie de coronavirus.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse d'au moins 0,4% environ après la forte baisse de la semaine dernière (-2,12% en cinq séances pour le Standard & Poor's 500, -1,76% pour le Nasdaq).

À Paris, le CAC 40, qui a perdu 3,62% la semaine dernière, gagne 0,24% à 5.820,40 points à 12h00 GMT. A Francfort, le Dax avance de 0,15% et à Londres, le FTSE 100 prend 0,42%.

L'indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,19%, le FTSEurofirst 300 abandonne 0,04% et le Stoxx 600 est pratiquement inchangé.

Le bilan de l'épidémie de coronavirus 2019-nCoV s'est encore alourdi en Chine où le nombre de victimes s'élevait ce lundi à 361 morts, 57 de plus que la veille selon les derniers chiffres rendus publics par Pékin.

Les marchés de Chine continentale, fermés depuis le 24 janvier pour le Nouvel An lunaire, ont rouvert en forte baisse et l'indice SSE Composite de Shanghai a fini la journée sur une chute de 7,72%, la plus forte sur une seule séance depuis août 2015.

Conséquence immédiate: l'indice mondial MSCI, qui regroupe des marchés de 47 pays, est tombé à son plus bas niveau depuis le 16 décembre.

La banque centrale chinoise a injecté 1.200 milliards de yuans (154 milliards d'euros) de liquidités sur les marchés et réduit le taux de ses prises en pension inversées, des mesures censées rassurer les investisseurs face au risque de ralentissement marqué de la croissance.

"L'impact initial de la pandémie devrait être visible dans les chiffres de la balance commerciale de janvier (attendus vendredi-ndlr), qui devraient marquer une nette décélération, également liée en partie au calendrier avancé des fêtes cette année", expliquent les économistes de Société générale dans une note.

La banque prévoit une chute de 6,5% sur un an des exportations et de 11,1% des importations en janvier.

Les préoccupations quant à l'impact économique de l'épidémie, liées entre autres aux perturbations dans les chaînes d'approvisionnement de nombreuses multinationales, ont relégué au second plan la publication des résultats définitifs des enquêtes mensuelles PMI dans le secteur manufacturier, qui montrent pourtant une atténuation de la contraction dans le secteur.

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

VALEURS EN EUROPE

La plus forte hausse sectorielle du jour est pour le compartiment européen des hautes technologies (+0,77%), tiré par le bond de 12,26% d'Ingenico après l'annonce de son rachat par Worldline, qui cède en revanche 3,14%.

Les secteurs défensifs sont par ailleurs bien orientés, à commencer par l'immobilier . (+0,37%) et les services aux collectivités ("utilities") (+0,22%).

En baisse, l'indice Stoxx européen des matières premières cède 0,75%, celui du pétrole et du gaz 0,64%.

Emblématique des réactions à vif des investisseurs à toute information liée au coronavirus, Renault abandonne 0,77% après l'annonce de la prolongation de la fermeture de son usine de Wuhan.

Parmi les plus fortes baisses du Stoxx 600, le spécialiste allemand des technologies de santé Siemens Healthineers perd 4,85%, le marché sanctionnant des résultats inférieurs aux attentes, et la banque suisse Julius Baer cède 5,51% avec l'annonce de la suppression de 300 postes et d'une baisse de ses bénéfices en 2019.

TAUX

Les rendements obligataires de référence remontent un peu mais restent proches de leurs récents plus bas, signe que la prudence reste de mise dans l'attente d'indications précises sur l'impact économique de l'épidémie de coronavirus.

Celui du Bund allemand à dix ans s'affiche ainsi à -0,432% après être tombé vendredi à -0,445%, son plus bas niveau depuis la mi-octobre, et son équivalent français à -0,168% contre -0,186% au plus bas vendredi.

Le dix ans américain remonte un peu plus nettement, à 1,5443%, après être revenu vendredi à son niveau de début septembre.

CHANGES

Le retour timide de l'appétit pour le risque se fait également sentir sur le marché des devises puisque le yen et le franc suisse, valeurs refuges par excellence, reculent face au dollar mais le yuan chinois, lui, est reparti à la baisse, à plus de 7,02 pour un dollar.

L'"indice dollar", qui mesure les fluctuations du billet vert face à un panier de référence, prend 0,33%.

La livre sterling cède par ailleurs autour de 1% face au dollar et 0,8% face à l'euro après les déclarations de Londres suggérant des discussions tendues avec l'Union européenne sur le cadre de leurs futures relations commerciales.

L'euro abandonne pour sa part 0,29% face au billet vert à 1,1061.

PÉTROLE

Orienté en nette baisse en début de journée, le marché pétrolier a repris du terrain après les informations de Reuters selon lesquelles l'Opep et ses alliés envisagent une réduction supplémentaire de 500.000 barils par jour de leur production globale.

Le Brent perd 0,32% à 56,44 dollars le baril tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 0,31% à 51,72 dollars.

(Marc Angrand)

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