(AOF) - Navya, leader des systèmes de mobilité autonome, et son partenaire Charlatte Manutention, formant tous deux la filiale Charlatte Autonom, annoncent le déploiement de leur solution Tract Autonom AT135 sur l'aéroport de Francfort, en Allemagne, dans le cadre de leur collaboration avec l'opérateur aéroportuaire Fraport.
Le Tract Charlatte Autonom AT 135 reliera le futur Terminal 3 au Terminal 2 de l'aéroport de Francfort sur 8 km. Deux trajets ont été déployés, pour deux cas d'usage différents : d'une part un trajet avec un convoi de remorques à bagages, sur un parcours en intérieur et extérieur; d'autre part, un trajet sur un flux cargo en extérieur uniquement, avec de grandes remorques de marchandises.
La solution devra donc croiser d'autres véhicules, tracteurs, camions-citernes, équipements de soutien au sol (GSE) et, bien sûr, l'équipe du site de l'aéroport.
Ces parcours intègrent les différents scénarios qu'un véhicule autonome peut rencontrer sur un site aéroportuaire et permettent de valider la solution en conditions réelles en évaluant la technologie, la sécurité et la rentabilité économique du véhicule.
À l'issue de cette expérimentation, Fraport sera en mesure de projeter la solution à court terme sur différents types de flux (bagages ou fret).
Olivier Le Cornec, Président du Directoire de Navya : " Avec plus de 75,5 millions de passagers en 2019, l'aéroport de Francfort, premier aéroport d'Allemagne et troisième aéroport d'Europe desservant le plus grand nombre de destinations internationales, est un site idéal pour expérimenter et faire évoluer le Tract Charlatte Autonom AT 135. "
AOF - EN SAVOIR PLUS
Une performance paradoxale
Les données du cabinet EY soulignent que la performance des 16 premiers constructeurs mondiaux a été particulièrement élevée en 2021. Alors que la marge moyenne a reculé pendant trois années de suite, passant de 6,3% en 2017 à 3,5% seulement en 2020, cette marge s'est établie à 8,5% en 2021. Ce niveau constitue un record depuis dix ans. Pourtant le contexte a été particulièrement chahuté pour les constructeurs, confrontés à des pénuries inédites de composants. Les ventes mondiales ont chuté de 14% en 2020, année de la crise sanitaire, pour rebondir de seulement 5% en 2021. Toutefois, l'an passé, les acteurs ont pu tirer les fruits de leurs efforts sur la structure de leurs coûts fixes.
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