Gita Gopinath, chef économiste au FMI, a rappelé le rôle déterminant du soutien des banques centrales pour l'économie mondiale. (© AFP)
Le FMI ne prévoit plus que 3% de croissance mondiale en 2019. Les tensions géopolitiques et commerciales plombent l’économie.
Pour la quatrième fois en un an, le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance. Il ne prévoit plus qu’une hausse de 3% du PIB mondial cette année, soit 0,2 point de pourcentage de moins qu’en juillet.
L’économie progresserait ainsi à son plus faible rythme depuis la crise de 2009, avant d’accélérer à 3,4% l’an prochain (contre 3,5% escomptés auparavant).
Ce scénario repose sur des hypothèses optimistes : rien de moins qu’une stabilisation des tensions géopolitiques et commerciales, un Brexit «ordonné», ou encore un rebond des économies turque et argentine.
Hémorragie commercialePour l’heure, l’institution désormais dirigée par Kristalina Georgieva constate «une stabilisation synchronisée de la croissance à des niveaux bas». Certaines régions s’en sortent mieux que d’autres.
Le PIB des États-Unis devrait progresser d’un honorable 2,4% cette année et celui de la France de 1,2% (comme l’ensemble de la zone euro). L’Allemagne et l’Inde figurent en revanche parmi les plus fortes dégradations du FMI. Quant à la Chine, sa croissance pourrait tomber à 6,1% cette année et à 5,8% l’an prochain. Du jamais vu !
La baisse de régime globale de l’économie a des causes structurelles, comme le vieillissement de la population ou la faiblesse des gains de productivité. Mais elle est
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