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Londres va investir £2,1 mds de plus pour un Brexit sans accord
information fournie par Reuters 01/08/2019 à 10:44

    LONDRES, 1er août (Reuters) - Le Royaume-Uni investira 2,1
milliards de livres supplémentaires (2,3 milliards d'euros) pour
stockage de médicaments, embauche de douaniers et autres
campagnes d'information dans l'éventualité d'un Brexit sans
accord.
    Le nouveau Premier ministre Boris Johnson, qui a succédé à
Theresa May la semaine dernière, s'est engagé à quitter l'Union
européenne d'ici trois mois quoi qu'il arrive. Il est prêt à une
sortie sans mesures d'accompagnement sauf si les autres Etats
membres de l'UE acceptent de renégocier l'accord conclu avec
Theresa May en novembre dernier. 
    Le nouveau gouvernement veut notamment supprimer la clause
de sauvegarde qui doit empêcher en dernier recours le
rétablissement d'une frontière physique entre la république
d'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord
    Les dépenses supplémentaires, annoncées mercredi soir par le
nouveau ministre des Finances Sajid Javid, permettront par
exemple d'engager 500 fonctionnaires des douanes supplémentaires
et d'améliorer l'infrastructure autour des ports.
    Pour préparer la population à un Brexit dur, 138 millions de
livres seront consacrés à une campagne de publicité gérante.
    "Avec 92 jours restant avant que le Royaume-Uni ne quitte
l'Union européenne, il est essentiel d'intensifier notre
planification pour que nous soyons prêts", a déclaré Sajid
Javid. 
    Cela porte à 6,3 milliards de livres les sommes allouées aux
préparatifs du Brexit.
    L'opposition travailliste a évoqué un "gaspillage
consternant de l'argent des contribuables". 
    De nombreux investisseurs estiment qu'un Brexit sans accord
fera basculer la Grande-Bretagne en récession, déstabilisera les
marchés financiers et affaiblira la position de Londres en tant
que centre financier international de premier plan.
    Sans exclure la possibilité de difficultés à court terme,
les partisans du Brexit soulignent qu'à terme, le Royaume-Uni
sera plus prospère s'il quitte l'Union européenne.
    Le prédécesseur de Javid, Philip Hammond, qui était opposé à
l'idée de quitter l'Union européenne sans accord, a été accusé
par les partisans du Brexit de ne pas avoir dépensé suffisamment
d'argent pour préparer la Grande-Bretagne à un Brexit dur, ce
qui a affaibli sa position dans les négociations avec Bruxelles.

 (Andrew MacAskill; Danielle Rouquié pour le service français)
 

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