Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Les très chères colonies de vacances de La Poste
information fournie par Le Point 28/10/2015 à 07:28

Parfois, on se dit que les magistrats de la Rue Cambon doivent bien rigoler. Par exemple quand ils se penchent sur les ?uvres sociales de La Poste. Dans un épais rapport rendu public le 27 octobre, la Cour des comptes s'est immergée dans une sorte d'univers kafkaïen, une administration d'un siècle passé où l'on réserve ses vacances par courrier (normal !) plutôt que par Internet, où un entrelacs de commissions et sous-commissions gérées par la CFDT, FO et la CGT se surveillent et se contrôlent. Cet univers, c'est le Cogas, le Conseil d'orientation et de gestion des activités sociales de La Poste. Un trésor de 212,5 millions d'euros dépensés chaque année selon le bon vouloir de ses gestionnaires syndicalistes, un pactole dont le montant ne bouge pas alors que le nombre de postiers a baissé de 9 % entre 2009 et 2013. Les gestionnaires de ce paquebot social peuvent dormir sur leurs deux oreilles : quand il perd de l'argent, La Poste renfloue.

Parmi les multiples activités ruineuses du Cogas, l'exemple le plus édifiant est celui de l'Association des vacances des enfants et des adolescents. L'Avea, c'est la colo des jeunes facteurs, le Club Med des petits postiers. Et rien n'est trop beau pour l'Avea : 13 centres de séjour (Urrugne, Rosporden?), dont 11 sont gardés toute l'année par des gardiens, soixante-dix salariés à temps plein au siège, une centaine d'animateurs à temps partiel? Et un budget qui grimpe : + 6,9 % entre 2009 et...

8 commentaires

  • 28 octobre 08:59

    Mon père a travaillé 25 ans à La Poste, jamais nous n'avons profité de cette possibilité. Il faut dire que la population accueillie est plutôt du type "en souffrance sociale". En revanche ses conditions de travail étaient épouvantables, son salaire pas terrible et les gros bras de la CGT étaient connus pour menacer de violences physiques ceux qui comme mon père ne faisaient pas grève.


Signaler le commentaire

Fermer

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.