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Les PME françaises sont peu consommatrices d'obligations cotées
information fournie par Newsmanagers 08/07/2014 à 12:15

(NEWSManagers.com) - Le volume des obligations cotées de PME émises en France a doublé entre 2012 et 2013. Si on les compare toutefois avec les émissions des PME allemandes, le volume des obligations de PME émises en France reste relativement bas, estime l'agence de notation Scope Ratings dans une étude comparative des deux marchés.

Scope a dénombré seulement 14 émissions obligataires sur le marché français des PME (Nyse Euronext Paris) depuis 2009. Un chiffre très modeste par rapport au marché allemand où le nombre d'émissions est dix fois plus élevé. En termes de volume, l'écart est encore plus spectaculaire : environ 7 milliards d'euros émis en Allemagne depuis 2009 contre à peine 175 millions d'euros en France.

Outre que le développement du marché français se heurte à de nombreux obstacles, notamment fiscaux, le placement privé joue un rôle très important en France dans le financement des PME. Au cours des dix-huit derniers mois, Scope a dénombré 70 placements privés pour une valeur cumulée de 7,1 milliards d'euros.

Scope relève que les primes de risque sur les obligations françaises cotées varient dans une fourchette comprise entre 3,5% et 8%, avec une moyenne de 5,5%. La prime de risque moyenne en Allemagne se situe à 7%. Un niveau beaucoup plus élevé alors que les obligations françaises ont un risque pays plus élevé. Une des explications de cette anomalie est que du côté français, plus de la moitié des obligations est générée par des sociétés foncières dont les profils de risque sont moins élevés que dans d'autres secteurs. Côté allemand, le volume d'émission des foncières représente moins de 20% du total.

A noter aussi que la taille moyenne d'une émission est de 12,5 millions d'euros côté français. Elle représente seulement 5% environ du bilan de l'émetteur. Côté allemand, ces chiffres sont de respectivement 48 millions d'euros et 25%. Les sources de financement des émetteurs français sont plus nombreuses que celles des émetteurs allemands et donc moins dépendantes des émissions obligataires.

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