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Le spectre de la récession resurgit après deux mois d'embellie boursière
information fournie par Le Revenu 08/12/2022 à 09:03

La visite du président Macron aux États-Unis masque les tensions sur le front économique, après l'annonce par Joe Biden des mesures de soutien à la lutte contre l'inflation, jugées protectionnistes, d'un montant cumulé de 400 milliards de dollars. (© AFP)

La visite du président Macron aux États-Unis masque les tensions sur le front économique, après l'annonce par Joe Biden des mesures de soutien à la lutte contre l'inflation, jugées protectionnistes, d'un montant cumulé de 400 milliards de dollars. (© AFP)

Le point d'inflexion des politiques monétaires, tant attendu, devient plus probable dans le courant de l'année 2023. Mais l'incertitude sur l'ampleur du ralentissement économique tempère l'optimisme des dernières semaines.

Le CAC 40 a gagné 7,5% en novembre, après un gain de 8% en octobre – sa plus forte progression mensuelle en 2022. Même scénario à Wall Street, où le Dow Jones, après son meilleur mois (+14%) en quarante-six ans en octobre, a repris 5% en novembre.

Au 5 décembre en clôture, le CAC 40 ne cédait plus que 6,38% depuis le 1er janvier. Sur les onze premiers mois de l'année, l'indice parisien bat la plupart des autres indices européens. À Wall Street, le Dow Jones reculait de 6,34% sur la même période, et le Nasdaq de 28%. Quasiment toutes les classes d'actifs s'affichent encore en territoire négatif sur l'année. L'embellie boursière sur deux mois, comme celle de juillet (+9%), ne modifie pas la prudence de la plupart des analystes.

Risques maintenus

Jerome Powell, président de la Réserve fédérale (Fed), a tenu un discours plus accommodant le 30 novembre, qui avait redonné espoir aux investisseurs. Mais la résistance du marché de l'emploi rend inévitable une nouvelle hausse de 0,5 point des taux directeurs de la Fed en décembre.

Le taux maximal – ce point «pivot» de la politique monétaire, avant son assouplissement – devient plus prévisible dans le courant de l'année 2023. «La perspective d’un pivot aux États-Unis enflamme régulièrement les marchés. Pourtant, le message est clair : il n’y aura pas de pivot tant que l’inflation ne sera pas sur une trajectoire descendante»,

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8 commentaires

  • 08 décembre 10:01

    Bah, on est pas loin des plus hauts de l'année, année qui se termine et il va falloir prendre ses derniers bénéfices. Période creuse à venir, sponsorisée par les problèmes énergétiques chez nous et mi-janvier avec les résultats annuels qui s'annonceront ça repartira à la hausse (car les résultats seront exceptionnellement bons).


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