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Le repli offre des opportunités d’achat (Cholet Dupont)
information fournie par Boursorama 12/05/2015 à 16:37

Les marchés doutent. La Grèce inquiète encore et toujours

Les marchés doutent. La Grèce inquiète encore et toujours

Les marchés font grise mine. La phase d’euphorie qui s’est accélérée depuis le début de l’année touche peut-être à sa fin. Pour la société de gestion Cholet Dupont, la correction actuelle ne signifie pas pour autant la fin de la tendance haussière.

Que se passe-t-il sur les marchés ? Lundi 11 mai, les indices européens ont signé une nouvelle séance de baisse (-1,23% pour le Cac 40). Mardi, les marchés baissaient dans les mêmes proportions. Le Cac 40 est repassé symboliquement sous la barre des 5.000 points. En cause, la Grèce, encore et toujours. Les négociations entre les créanciers et le gouvernement Tsipras traînent en longueur alors que l’Etat grec doit faire face à des échéances majeures. Cette semaine, Athènes va rembourser 745 millions d’euros au FMI mais le pays est à court de liquidité. Si un accord global n’est pas trouvé avant le mois de juillet, la Grèce se retrouvera en défaut de paiement. Pourtant, personne ne veut prendre le risque d’un clash majeur et pour le moment, les deux parties cherchent à gagner du temps.

Cette nervosité des marchés s’est aussi traduite en fin de semaine dernière par une brusque remontée des taux des obligations d’Etat. Les taux français et allemands ne sont plus immunisés. Il est vrai que Bill Gross, gérant star du fonds Janus Capital, est passé à « vendre » sur les emprunts d’Etat allemands et annonce que nous sommes à la fin du « super cycle de hausse » des marchés actions et obligations alors que les politiques monétaires sont en voie de normalisation (en septembre, la Fed devrait relever ses taux).

Prévisions de croissance très attendues

Mercredi, les marchés suivront avec attention la publication des chiffres du PIB du premier trimestre en zone euro. La croissance est-elle vraiment au rendez-vous alors que la Commission table désormais sur une progression du PIB de 1,5% cette année. Si l’amélioration des indices de confiance semble ralentir, les prévisions de croissance ont été relevées.

En revanche, la reprise américaine donne des signes d’inquiétudes. Les chiffres de croissance du premier trimestre (+0,2%) ont déçu. Les prévisions pour 2015 ont été abaissées de 3,0% à 2,8%. La production industrielle est en recul. En mars, les créations d’emplois ont été moins élevées que prévu. Seul signe encourageant, l’ISM des services est ressorti, mardi dernier, en forte hausse (57,8 points contre 56,2 points attendus).

Fin de la phase de hausse ?

Au Japon, la croissance a été revue à la baisse et ne devrait ressortir qu’à 0,9% cette année. L’économie mondiale n’est pas en récession mais le dossier grec, qui colle comme un sparadrap à la zone euro depuis maintenant cinq ans, la remontée des cours du pétrole au-dessus de 60 dollars et la légère déception enregistrée outre-Atlantique  laissent penser que la phase de hausse des marchés, entamée à partir de la mi-2012 grâce aux paroles rassurantes de Mario Draghi sur la pérennité de la zone euro, a peut-être vécu. En attendant, le Cac 40 gagne encore 17% depuis le 1 er janvier et 62% depuis trois ans…

« Notre scénario n’est pas remis en cause : euro faible, pétrole durablement moins cher, taux longs peu attractifs, sauf si la faiblesse américaine empirait ou durait plus  longtemps. Tout ceci nous ramène vers les actions que nous surpondérons à moyen terme » estime la société de gestion Cholet Dupont dans une note de conjoncture. Pour Cholet Dupont, la correction actuelle ne signifie donc pas la fin de la tendance haussière même si la prudence s’impose à court terme. « A court terme, nous abaissons notre position sur les actions européennes à Neutre car les incertitudes (Grèce, Angleterre, parité euro/dollar, pétrole) vont demeurer quelques semaines . Mais les niveaux actuels des indices et le potentiel à moyen terme nous incitent à recommander d’initier des achats d’actions ».

J.G

4 commentaires

  • 13 mai 11:37

    Il faut donc vendre pour revenir après .


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