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Le pétrolier iranien, immobilisé depuis plus d'un mois, a quitté Gibraltar
information fournie par Reuters 19/08/2019 à 08:38

 (Actualisé avec mise en garde de l'Iran, § 2-3)
    GIBRALTAR, 19 août (Reuters) - Le pétrolier iranien Grace 1,
arraisonné début juillet par les forces britanniques, a quitté
dimanche soir le rocher de Gibraltar, quelques heures après le
rejet d'une demande américaine de saisie du navire. 
    A Téhéran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires
étrangères a mis en garde lundi matin les Etats-Unis contre
toute initiative visant à stopper l'ex-Grace 1, rebaptisé Adrian
Darya 1.
    "Une action de ce genre mettrait en danger la sécurité de la
navigation en pleine mer. Nous avons transmis un avertissement
par les canaux officiels, en particulier l'ambassade de Suisse
(ndlr, qui représente les intérêts américains en Iran", a
déclaré Abbas Moussavi.
    Le pétrolier iranien, qui transporte 2,1 millions de barils
de pétrole, avait été saisi le 4 juillet au large de Gibraltar
par les forces des Royal Marines sur des soupçons de violation
des sanctions internationales contre la Syrie. 
    Cet incident a provoqué un nouvel accès de tension avec
l'Iran, qui a arraisonné à son tour un navire britannique, le
Stena Impero.
    L'Adrian Darya 1, qui navigue désormais sous pavillon
iranien, a levé l'ancre au large de Gibraltar vers 23h00 (21h00
GMT), selon les données maritimes de Refinitiv. On ignore pour
l'instant sa future destination. 
    Les autorités de Gibraltar ont annoncé jeudi la levée de
l'ordre d'immobilisation du navire mais Washington avait tenté
de prolonger l'immobilisation du Grace 1 en arguant de ses liens
présumés avec le corps des gardiens de la Révolution islamique,
classé sur la liste noire américaine des organisations
terroristes. 
    Gibraltar a indiqué dimanche qu'il ne pouvait pas se
conformer à cette demande en vertu du droit européen. 
    "Le régime de sanctions de l'Union européenne contre l'Iran
- qui s'applique à Gibraltar - est beaucoup plus étroit que
celui qui s'applique aux Etats-Unis", explique dans un
communiqué le gouvernement du territoire britannique
d'outre-mer, à l'extrémité sud de la péninsule ibérique.

 (Marco Trujillo et Jon Nazca avec la rédaction de Dubaï
Arthur Connan et Henri-Pierre André pour le service français)
 

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