L'été qui s'achève aura décidément été bien agité en Bourse. La faute, encore une fois, à Donald Trump, qui n'a eu de cesse de souffler le chaud et le froid sur ses relations commerciales avec la Chine.
Vendredi, la Chine a annoncé de nouvelles surtaxes de 5 à 10% sur 75 milliards de dollars de biens américains. Dans la foulée, le président américain contre-attaquait en affirmant que les Etats-Unis allaient relever d'encore cinq points de pourcentage les droits de douanes sur les 550 milliards de dollars de produits chinois importés...
Mais ce matin l'appel au calme du vice-Premier ministre chinois Liu He et le ton plus mesuré du dirigeant américain ont rassuré les investisseurs. Nouvel épisode d'un feuilleton qui risque de durer...
Résultat, le CAC 40 termine la séance en hausse de 0,45% vers les 5351 points, dans des volumes de vacances, avec guère plus de 2 milliards d'euros échangés.
Sur le marché américain, c'est un peu le même son de cloche. Après la punition de vendredi, les indices relèvent la tête, sans excès toutefois. Le Dow Jones gagne 0,9% et le Nasdaq 1% à 17h40.
A noter la hausse de 3% Bristol-Myers Squibb. Celgene s'est mis d'accord avec Amgen pour lui vendre Otezla, un traitement du psoriasis et de l'arthrite psoriasique, pour la bagatelle de 13,4 milliards de dollars.
De quoi apaiser les autorités de la concurrence et rendre possible la fusion entre Celgene ( qui grimpe aussi de 3%) et BMS.
Côté hausses sur le marché français, la foncière Mercialys occupe la première place du SBF 120 devant Fnac Darty et Rothschild & Co.
Sur le CAC 40, Peugeot rugit (+1,4%), ça va bien aussi pour les valeurs bancaires avec la progression de BNP Paribas et Société Générale
A noter aussi en légère hausse EssilorLuxottica (+0,4%). Selon Reuters, le fonds activiste Third Point a pris une participation au capital du leader mondial de l'optique.
Côté baisses, Tarkett est lanterne rouge du SBF 120. Le spécialiste des revêtements de sol est pénalisé par Société Générale. Le bureau d'analyses de la banque est passé d'«achat» à «conserver», et a nettement abaissé son objectif de cours de 25 à 14 euros.
Derrière, ça se replie aussi pour Technicolor, Biomerieux et CGG et sur le CAC 40, le luxe patit des tensions commerciales avec Hermes et LVMH.
LG (redaction@boursorama.fr)