Difficile de trouver un vrai élan aujourd'hui pour terminer cette semaine, mais tout de même le CAC 40 boucle une nouvelle journée de hausse : +0,39% vers les 5.496 points. Ca fait 4 séances de hausse sur 5 et une progression de 2,15% sur la semaine.
Aux Etats-Unis, le Dow Jones lui cède 0,3% vers les 29.397 points à 17h45 quand le Nasdaq prend 0,15% vers les 11.923 points. Les investisseurs s'inquiètent des mesures de restriction sanitaire qui frappent plusieurs Etats américains alors que Pfizer et BioNTech vont déposer aujourd'hui auprès de l'autorité sanitaire américaine, une demande d'autorisation d'urgence pour leur candidat vaccin contre la Covid-19.
Mauvais signal également la volonté du secrétaire au Trésor, Stephen Mnuchin, de mettre fin à plusieurs programmes lancés depuis le début de la crise qui permettent à la Réserve fédérale d'accorder des prêts aux entreprises et aux collectivités locales. La Fed a publiquement exprimé son désaccord à cette demande.
Valeurs en hausse
Vallourec se reprend un peu après la forte baisse de la veille dans la foulée de résultats dégradées et de l'annonce de nouvelles suppressions de postes
Eramet domine le SBF 120 alors que Le groupe minier a annoncé hier soir la nomination de Guillaume Verschaeve au poste de directeur général de sa filiale en difficulté Société Le Nickel.
Derrière on retrouve Rubis et FDJ, la Française des Jeux qui souffle sa première bougie en Bourse avec un beau cadeau pour les actionnaires : +80% depuis le prix d'introduction
Sur le CAC 40, c'est Atos qui signe la meilleure progression devant Veolia. Le tribunal de commerce de Nanterre a pris une ordonnance exécutoire afin d'interdire à Suez de rendre irrévocable le dispositif de verrouillage de son pôle Eau France. Un motif de satisfaction pour le géant du service aux collectivités.
Et puis le luxe est au top alors que les titres LVMH et Hermèes ont décroché de nouveaux records historiques en séance.
Valeurs en baisse
Côté baisses, pas de gros newsflow aujourd'hui.
Pernod Ricard a bu la tasse, plus fort repli du SBF 120, devant Ubisoft. La faute notamment à Citi passé d'«achat» à «neutre» sur le titre de l'éditeur de jeux vidéo. Le courtier vise 85 euros.
Carrefour et Lagardère étaient également mal orientés. Lagardère qui recule désormais de 13,5% sur un mois.
LG (redaction@boursorama.fr)