Alors oui, le CAC 40 termine la journée dans le rouge, -0,69% vers les 5.039 points mais l'indice a plutôt bien limité la casse alors qu'il a cédé jusqu'à 1,6% en début de séance.
Les causes du repli sont à chercher dans la réaction mitigée pour ne pas dire la déception de Wall Street après la réunion de politique monétaire de la Fed. Une Fed toujours très accommodante mais préoccupée par la vigueur de la reprise américaine. Inquiétude légitime alors que les statistiques économiques du jour ont d'ailleurs déçu : les inscriptions au chômage ont diminué moins qu'attendu la semaine dernière à 860.000 et restent près de quatre fois supérieures à leur niveau du début d'année.
Le Dow Jones recule de 0,11% vers les 28.002 points et le Nasdaq de 1,12% vers les 10.927 points.
Valeurs en hausse
En tête du SBF 120, Virbac a brossé les actionnaires dans le sens du poil. Le spécialiste de la santé animale a publié de très bons semestriels marqués notamment par un résultat opérationnel courant en progression de 33% à 79,1 millions. Il a par ailleurs relevé ses prévisions annuelles estimant que son chiffres d'affaires devrait ressortir dans le haut de la fourchette communiquée jusqu'à présent, de -3% et 0%. La mage brute d'exploitation devrait, elle, se situer entre 12 et 13%.
Derrière ça rebondit pour les valeurs du tourisme avec Air France-KLM et ADP. Airbus et Safran étaient aussi bien orientées sur le CAC 40.
A noter sur la SRD, la hausse de 14,6% de General Electric alors que son PDG a déclaré que le groupe visait désormais un free cash-flow positif au second semestre. Le titre du groupe Synergie grimpe aussi de 14% après des semestriels appréciés.
Valeurs en baisse
Unibail-Rodamco-Westfield signe la contre-performance la plus marquée du SBF 120. La foncière est pénalisée par l'annonce hier d'un grand plan de refincancement qui comprendra une levée de fonds de 3,5 milliards d'euros. Le plan prévoit aussi de modérer les sorties de cash liées au dividende, soit en recourant à un paiement en actions, soit en diminuant le taux de distribution, de façon à économiser 1 milliard d'euros en deux ans.
Victime collatérale de cette annonce, Klépierre recule de 8%
La route reste difficile pour Faurecia, l'équipementier automobile souffre depuis l'annonce de modification du contrat de fusion entre Peugeot et FCA. Pour rappel, La redistribution de la participation de 46% de Peugeot dans Faurecia se fera désormais après la fusion pour tous les actionnaires du nouvel ensemble alors qu'elle devait initialement se faire avant l'opération pour le seuls actionnaires de PSA.
Sur le CAC 40, STMicro Publicis et Total sont également mal orientés...
LG (redaction@boursorama.fr)