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Le Conseil de l’Europe critique l’accord de l'UE sur les migrants
information fournie par Reuters 05/07/2018 à 11:18

    STRASBOURG, 5 juillet (Reuters) - La Commissaire aux droits
de l’homme du Conseil de l’Europe a estimé jeudi que la
politique d’asile et d’immigration adoptée par les dirigeants
européens le 29 juin dernier avait "transformé un problème
gérable en sujet de division extrême".
    Les Vingt-Huit y ont pris des engagements encore flous sur
un renforcement des frontières de l'UE, la création de
"plateformes de débarquement" hors d'Europe et de "centres
contrôlés" d'accueil de migrants dans les pays européens de
première arrivée sur la base du volontariat.
    "La dernière approche des Etats européens pour répondre à
l’arrivée de réfugiés et de migrants a transformé un problème
gérable en un sujet de division extrême, en particulier au sein
des Etats membres de l’Union européenne", estime Dunja Mijatovic
dans une déclaration publiée à Strasbourg.
    "Il est temps que les Etats européens placent les droits de
l’homme des migrants, des demandeurs d’asile et des réfugiés,
ainsi que le principe de partage des responsabilités, au centre
de leur politique d’asile et d’immigration", ajoute-t-elle.
    Alors que des pays de première ligne comme Malte ou l’Italie
refusent désormais de laisser accoster les bateaux des
Organisations non gouvernementales (ONG) qui recueillent les
migrants en Méditerranée, Dunja Mijatovic invite à les laisser
travailler en coopération avec les autorités.
    "Toute approche de la question migratoire en Méditerranée
devrait s’assurer de la mise en place d’un système opérationnel
et doté de moyens suffisants pour sauver des vies humaines (…)
Dans ce contexte, les ONG jouent un rôle crucial", dit-elle.
    La Commissaire bosnienne estime également que toute
coopération extérieure dans le domaine des migrations doit être
"transparente et contrôlable".
    Des plateformes de débarquement dans des pays tiers ne sont
envisageables, dit-elle, que si des garanties sont apportées
quant au respect des droits de ceux qui y sont accueillis, dont
celui de n’y être pas automatiquement privé de liberté et de
voir sa demande d’asile examinée sur une base individuelle.

 (Gibert Reilhac, édité par Yves Clarisse)
 

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