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Lanson-BCC : reclassement de 5% du capital
information fournie par AOF24/03/2023 à 18:24

(AOF) - Lanson-BCC (groupe composé de huit Maisons productrices de vins de Champagne, créé par des familles champenoises) et ses actionnaires fondateurs annoncent avoir conclu un contrat avec la société FIAG Holding. Le contrat concerne la reprise en deux blocs de l’intégralité de sa participation dans Lanson-BCC représentant 5,03% du capital du groupe. Ensemble, ils ont procédé le 22 mars 2023 au rachat d'un premier bloc de 171.050 actions au prix unitaire de 35 euros.

D'abord, 60 000 actions ont été rachetées par Lanson-BCC pour un montant total de 2,1 millions d'euros. Ces actions sont destinées à être conservées et à être remises ultérieurement à l'échange ou en paiement dans le cadre d'opérations de croissance externe, conformément à la réglementation applicable.

Ensuite, 111 050 actions ont été reprises par les blocs familiaux Paillard, Boizel et Baijot pour un montant total de 3,9 millions d'euros.

Parallèlement, FIAG Holding s'est engagée à céder d'ici le 30 novembre 2023 à Lanson-BCC et ses actionnaires fondateurs le solde de sa participation, soit 171.050 actions, au prix unitaire de 36 euros, post versement du dividende au titre de l'exercice 2022.

À l'issue du rachat du premier bloc, les actionnaires fondateurs du groupe détiendront 88% du capital et 89,6% des droits de vote de la société. Les actions auto-détenues représenteront 1,8% du capital.

AOF - EN SAVOIR PLUS

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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide

Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.

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