La valeur du jour en Europe - Diageo recule en Bourse du fait de sa performance décevante aux Etats-Unis
information fournie par AOF26/01/2023 à 12:17
(AOF) - Le numéro un mondial des spiritueux, Diageo recule de près de 7% à 3429 pence à la Bourse de Londres en raison de ventes décevantes en Amérique du Nord. Le concurrent de Pernod Ricard a publié un chiffre d'affaires net de 9,4 milliards de livres sterling, en croissance de 18,4 % sur le semestre (clos le 31 décembre 2022). Le chiffre d'affaires organique a progressé de 9,4%, en enregistrant une croissance dans toutes les régions. Les analystes sont déçus par la croissance interne de seulement 3% en Amérique du nord, soit près de deux fois moins qu'attendu.
Jefferies explique qu'elle se normalise alors que les effets de la pandémie s'atténuent.
En outre, Diageo a enregistré un bénéfice opérationnel semestriel de 3,2 milliards de livres, en hausse de 15,2%, alors que sa marge opérationnelle a diminué de 92 points de base à 33,6%. La croissance organique a été plus que compensée par des éléments opérationnels exceptionnels et des effets de change.
Le résultat opérationnel organique a en revanche progressé de 9,7 % et la marge opérationnelle organique a progressé de 9 points de base.
" Les augmentations de prix et les gains de productivité en matière d'approvisionnement ont plus que compensé l'impact de l'inflation des coûts absolus sur la marge brute ", signale le groupe.
Quant à ses perspectives, la société britannique a maintenu ses prévisions de croissance annuelle des revenus de 5 à 7% et de 6% à 9% du bénéfice opérationnel au cours des trois prochaines années (sur une base organique). Elle n'a pas communiqué en revanche sur ses " guidances " pour l'année en cours.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.

Cette analyse a été élaborée par AOF et diffusée par BOURSORAMA le 26/01/2023 à 12:17:00.
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