(AOF) - Marque de sodas, Cola-Cola gagne 0,33% à 64,26 dollars à Wall Street après la publication de ses solides résultats au premier trimestre 2023. Le groupe a indique que son chiffre d'affaires net a augmenté de 5% pour atteindre 11 milliards de dollars au premier trimestre 2023 (+12% en croissance organique). Ses volumes de livraisons ont augmenté de 3%. Sur cette période, sa marge d'exploitation a reculé de 30,7 % contre 32,5% l'année précédente. Son BPA a augmenté de 12% à 0,72 cent.
Sur ce premier trimestre 2023, Coca-Cola a bénéficié notamment de hausses de prix et d'une progression des volumes de ventes. Les marchés développés ont connu une croissance de 4-6%, tandis que les marchés émergents et en développement ont connu une croissance de 1-3%.
La croissance des marchés développés a été tirée par le Mexique, l'Europe occidentale et l'Australie, tandis que la croissance des marchés en développement et émergents a été tirée par la Chine, l'Inde et le Brésil. La croissance des marchés en développement et émergents a été affectée par la suspension des activités en Russie.
Toutefois, le flux de trésorerie disponible (non-GAAP) a diminué d'environ 520 millions de dollars par rapport à l'année précédente, ce qui s'est traduit par un flux de trésorerie disponible négatif d'environ 120 millions de dollars.
En outre, la société confirme ses objectifs annuels pour 2023 après la publication de ses résultats au premier trimestre 2023. Coca-Cola table sur une croissance organique du chiffre d'affaires de 7 à 8 % et une croissance du BPA comparable sans effet de change de 7 à 9%.
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Des prix de l'énergie qui flambent et un appel à l'aide
Dans le passé, l'énergie représentait un coût fixe de 3% du chiffre d'affaires. Cette année, ce pourcentage grimpe à 5% voire à 7% pour les TPE-PME, selon l'Ania (Association nationale des industries alimentaires. Les professionnels sont très inquiets car jusqu'à fin 2022 ils bénéficient généralement de couvertures pour amortir ces augmentations. Or elles ne sont pas reconduites pour 2023 et après. Par conséquent, 25 des principales organisations interprofessionnelles (Intercéréales, Inaporc, Semae, etc.) appellent l'Etat au secours face à l'érosion de leurs marges et de leur capacité d'investissement.
L'Etat a proposé plusieurs dispositifs, dont un " amortisseur électricité ", qui sont jugés insuffisants. Les organisations déplorent également l'échec des négociations européennes pour aboutir à un bouclier tarifaire permettant d'éviter les distorsions de concurrence. L'agriculture et l'agroalimentaire demandent un prix plafond maximum à 180 €/MWh alors que de nombreuses entreprises achètent à des prix supérieurs à 500€/MWh sur le marché français.
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