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La Bourse d'Athènes clôture à -9,24%, les banques perdent jusqu'à 29%
information fournie par Boursorama 28/01/2015 à 17:51

Les valeurs bancaires grecques chutent très lourdement à cause de la dette souveraine qu'elles supportent.

Les valeurs bancaires grecques chutent très lourdement à cause de la dette souveraine qu'elles supportent.

L’inquiétude gagne de plus en plus les investisseurs positionnés sur le marché grec. Après déjà deux séances de baisse en début de semaine avec -3,20% lundi et -3,69% mardi, la Bourse grecque clôturait mercredi 28 janvier à 16h05 sur une chute de 9,24%.

Le relatif calme des investisseurs aura duré peu de temps. Lundi, l’annonce de la victoire de Syriza avait provoqué peu d’inquiétudes sur les marchés. Pour beaucoup, les leviers politiques et économiques d’Alexis Tsipras semblaient encore limités. Néanmoins, le nouveau gouvernement grec formé mardi semble bien décidé à ne pas rembourser la dette du pays et à remettre en cause les précédentes politiques menées en Grèce.

Massacre des valeurs bancaires

Le mouvement de vente sur les valeurs bancaires n'a cessé de s'accentuer dans des proportions exceptionnelles mercredi 28 janvier en cours de séance. Depuis le début de la semaine, le secteur bancaire grec subit un véritable krach boursier. L’explication est simple : les banques grecques détiennent une part importante de la dette souveraine du pays, et pourraient subir de très lourdes pertes alors qu’une restructuration de la dette grecque semble désormais plus qu’envisageable.

Les quatre grandes banques de l’ Athex chutaient ainsi très lourdement à la clôture de la Bourse grecque (16h05 heure française). Eurobank perdait ainsi 25,93% de sa valeur mercredi, Alpha Bank perdait 26,76%, la Banque nationale (Ethniki Trapeza) chutait de 25,75%, et surtout la Banque du Pirée (Piraeus Bank/Trapeza Piraios) chutait de 29,26% en clôture. La panique semblait généralisée.

Mardi déjà, les mêmes banques avaient subi une chute très importante, reculant toutes de plus de 11%, Alpha Bank s’effondrant même déjà de 20%. Cette dernière a dépassé ses plus bas de 2012 alors que l’Etat grec avait déjà dû faire défaut sur une partie de sa dette.

44 valeurs en baisse, 1 en hausse

Autre valeur du secteur financier, Marfin Investment Group perdait 10,40% à la clôture. Dans le secteur du tourisme, la compagnie aérienne Aegean Airlines perdait 8,22% tandis que la compagnie de ferries Anek Lines perdait 14,77%. Le conglomérat Fourlis, appartenant à l'une des plus grandes familles d'investisseurs du pays, se contractait de 5,54%. Jumbo, l'une des plus grandes chaînes de magasins grecs vendant principalement des biens importés de Chine, limitait la casse en ne perdant que 1,34%. La valeur était parvenue à se maintenir en hausse en cours de journée avant de passer dans le rouge. La compagnie Opap, organisatrice de jeux de loterie, perdait quant à elle 11,60%.

Une seule valeur de l'indice s'affichait en hausse à la clôture : Plaisio Computers, qui parvenait à s'apprécier de 1,07% malgré le très fort mouvement baissier.

Pas de contagion en Europe

La grande nouveauté depuis la semaine dernière est l’absence quasi-totale de contagion des inquiétudes grecques sur les autres places européennes. Les grands indices européens évoluaient ainsi dans le calme mercredi en milieu de séance : le CAC40 perdait environ 0,40% à 16h45, tandis que le Dax allemand gagnait même 0,4%. Il y a encore un mois, un tel krach des valeurs bancaires grecques aurait probablement entraîné les places européennes dans une chute beaucoup plus marquée.

Il semblerait ainsi que la confirmation du plan de « quantitative easing » annoncé par la BCE jeudi 22 janvier a permis de créer des « portes coupe-feu » entre les différentes places du Vieux continent. Ce constat reste plutôt étonnant alors que la France et l’Allemagne pourraient elles aussi subir prochainement des pertes sur la dette grecque qu’elles possèdent.

X.Bargue

57 commentaires

  • 29 janvier 18:51

    Un gouvernement de voyous...spécialistes marxistes du hold-up étatique


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