Janet Yellen, Présidente de la Réserve fédérale (©DR)
(lerevenu.com) - L’engouement pour les obligations ne se dément pas. Le paradoxe fait que plus leur taux de rendement diminue et plus les investisseurs en achètent. Les cours de ces titres évoluent, en effet, en sens inverse de leur prix. En début d’année 2014, les stratèges de marchés n’imaginaient pas que les obligations afficheraient une aussi belle performance douze mois plus tard. Cette année, personne ne veut refaire la même erreur.
Et pourtant, la baisse générale des taux d’intérêt dure depuis trente ans et elle s’est même accélérée, ces derniers mois : «Le montant des emprunts d’Etat [émetteurs européens surtout, maturité résiduelle supérieure à un an] dont le rendement est négatif s’établissait, à la mi-janvier dernier, à 3.600 milliards de dollars, soit 16% du total», explique Bernard Aybran, directeur de la multigestion d’Invesco. Un rendement négatif signifie que le détenteur de sicav monétaires, par exemple, ne reçoit plus d’intérêts mais en acquitte, comme un épargnant ouvrant un coffre à sa banque pour y conserver ses bijoux de famille.
En 2014, l’obligation a été la classe d’actifs la plus demandée, bien plus que les actions. En termes de collecte nette, la croissance des encours des fonds obligataires (coordonnés) vendus partout en Europe, l’an dernier, a atteint environ 140 milliards d’euros, selon les calculs de
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