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Kering a réalisé une émission obligataire pour un montant total de 1,5 milliard d'euros
information fournie par AOF21/02/2023 à 08:49

(AOF) - Kering a réalisé une émission obligataire pour un montant total de 1,5 milliard d'euros se répartissant en : une tranche de 750 millions d’euros à 6 ans assortie d’un coupon de 3,25 %, et une tranche de 750 millions d’euros à 10 ans assortie d’un coupon de 3,375 %. Cette émission s'inscrit dans le cadre de la gestion active de la liquidité du Groupe. Elle concourt à l’accroissement de la flexibilité financière du Groupe en permettant le refinancement de sa dette existante.

L'accueil très favorable de cette offre par les investisseurs obligataires confirme la confiance du marché dans la qualité du crédit du Groupe. La dette long terme du Groupe est notée " A " par Standard & Poor's avec perspective stable.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Points clés

- Groupe de luxe né en 1963 propriétaire des marques Bottega Veneta, Gucci et Yves-Saint-Laurent ;

- Chiffre d'affaires de 17,6 Mds€ réalisé à 44 % en Asie-Pacifique, 26 % en Amérique du nord et 23 % en Europe % ;

- Modèle d'affaires de « pure player » du luxe, fondé sur une croissance supérieure à celle des marchés, sur l’autonomie créative des Maisons, la mutualisation des fonction supports et les expertises transverses et la transformation digitale au service de la distribution et des clients ;

- Capital contrôlé à 41,74 % (58,44 % des droits de vote) par le holding Artemis de la famille fondatrice, François-Henri Pinault étant président-directeur général du conseil d’administration de 13 membres et Jean-François Palus directeur général délégué ;

- Bilan sain, avec une dette nette de 942 Ms€ à fin juin face à 13,7 Mds€ de capitaux propres et un autofinancement opérationnel de plus de 2 Mds€.

Enjeux

- Stratégie de croissance « Empowering imagination » visant à accroître la qualité des produits et l’assise des marques et à maîtriser les distributions, via le e-commerce et la poursuite du maillage de magasins, avec un focus sur trois activités :

- YSL : doublement du chiffre d’affaires et marge opérationnelle de + 33 % avant 2030,

- Gucci : revenus de 35 Mds€ et marge opérationnelle de + 41 %,

- Lunetterie : revenus de 2 Mds€, vs 706 M€ en 2021 et marge opérationnelle de + 15 % ;

- Stratégie d’innovation sur 3 piliers :

- investissement dans les sociétés aux modèles d’affaires innovants, laboratoires MIL pour les alternatives durables dans la joaillerie et le textile, recours à la blockchain pour contrer la contrefaçon… ;

- robustesse des infrastructures logistiques au service de l’expérience client : application Luce sur la disponibilité des produits, offre virtuelle fondée sur les data, internalisation des sites…,

- croissance de l'e-commerce (13 % des ventes) ;

- Stratégie environnementale 2025 « Care for the planet », reportée dans un compte de résultat environnemental :

- réduire de 50 % les émissions de CO2 du groupe,

- travailler sur les impacts environnementaux de la chaîne d’approvisionnement (émissions de CO2, consommation d’eau, pollution de l’air et de l’eau, production des déchets et utilisation des sols),

- créer un « Index de développement durable des fournisseurs » et élever la traçabilité de bien-être animal et d’utilisation des produits chimiques,

- promouvoir le « design durable »,

- créer un Materials Innovation Lab (MIL) dédié aux Montres et à la Joaillerie après celui des tissus et textile,

- compléter la compensation des émissions de CO2) pour la biodiversité ;

- Diversification dans les lunettes avec l’achat de l’américain Maui Jim.

Défis

- Forte dépendance à Gucci, 1er contributeur aux revenus et marque la plus rentable ;

- Accélération de la croissance et de la rentabilité de YSL et de Bottega Venetta et reprise des ventes de Gucci, handicapé au 3ème trimestre par la morosité en Chine et aux Etats-Unis ;

- Après un gain de 23 % des revenus à fin septembre, anticipation d’une nouvelle croissance des ventes et du chiffre d’affaires 2022 ;

- Poursuite des rachats d’actions jusqu’à la fin de l’année.

En savoir plus sur le secteur de la distribution spécialisée

Les inquiétudes subsistent

D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.

Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.

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Euronext Paris -0.87%

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