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Johnson ne veut pas renégocier l'accord de Brexit, mais un accord de libre-échange
information fournie par Reuters02/07/2019 à 09:39

    LONDRES, 2 juillet (Reuters) - S'il devient Premier
ministre, Boris Johnson proposera à l'Union européenne (UE)
d'ouvrir immédiatement des négociations pour établir un accord
de libre-échange et si Bruxelles refuse, le Royaume-Uni optera
pour un Brexit sans accord le 31 octobre, a déclaré mardi le
directeur de campagne de l'ancien ministre des Affaires
étrangères.
    "Ce que Boris a dit clairement, c'est cela : 'Nous n'allons
pas revenir en arrière et renégocier (l'accord de Brexit conclu
entre Theresa May et l'UE)", a dit Iain Duncan Smith à la chaîne
Sky News.
    "Ce que nous allons faire, c'est mettre sur la table une
proposition différente et leur dire : 'Ecoutez, nous voulons un
accord de libre-échange. Nous pouvons commencer à en parler dès
à présent si vous êtes sérieux et si vous voulez avoir un
processus qui signifie que nous ne terminons pas... avec des
droits de douane après le 31 octobre. Si c'est ce que vous
voulez, nous sommes prêts à discuter", a-t-il poursuivi.
    "Mais si la seule chose qui vous intéresse est de répéter:
'Vous n'aurez rien d'autre que cet accord', alors notre réponse
sera que nous sommes prêts à partir sans accord le 31", a conclu
Iain Duncan Smith.
    L'Union européenne a jusqu'à présent refusé d'entamer des
négociations sur ses futures relations avec le Royaume-Uni tant
que l'accord de Brexit n'aura pas été ratifié.
    Ce flou a notamment imposé la mise en place de la "clause de
sauvegarde" irlandaise ("backstop"), qui vise à éviter le
rétablissement ultérieur d'une frontière physique entre la
République d'Irlande et la province britannique d'Irlande du
Nord.
    Ce dispositif a cristallisé l'opposition des députés
britanniques et entraîné le rejet, à trois reprises, de l'accord
de sortie de l'UE par le Parlement de Westminster, ainsi que le
report du Brexit initialement prévu le 29 mars.
    Constatant son échec, Theresa May a jeté l'éponge fin mai.
Boris Johnson est le grand favori pour lui succéder à la tête du
Parti conservateur et au 10 Downing Street, face à l'actuel chef
de la diplomatie Jeremy Hunt.

 (Guy Faulconbridge
Tangi Salaün pour le service français, édité par Wilfrid
Exbrayat)
 

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