(AOF) - Distributeur d'aciers spéciaux, Jacquet Metals annonce que son résultat net part du groupe est de 180 millions d'euros en 2022 contre 121 millions d'euros en 2021. Son Ebitda courant a bondi de 55% à 312 millions d'euros, représentant 11,6% du chiffre d'affaires contre 10,2% en 2021. La marge brute s'élève à 681 millions d'euros et représente 25,4 % du chiffre d'affaires contre 526 millions d'euros en 2021 (26,7 % du chiffre d'affaires).
Le chiffre d'affaires de Jacquet Metals a progressé de 36% à 2,68 milliards d'euros.
Le besoin en fonds de roulement opérationnel a augmenté, représentant 28% du chiffre d'affaires fin 2022 contre 26% un an plus tôt.
Pendant cette période, le distributeur d'aciers spéciaux a généré 43 millions d'euros de cash flows d'exploitation et consolidé sa structure financière avec des capitaux propres de 675 millions d'euros. Le ratio d'endettement net sur capitaux propres (gearing) est de 35% fin 2022.
Sa trésorerie s'élève à 254 millions d'euros et les lignes de crédit à 807 millions d'euros (dont 319 millions d'euros non utilisés).
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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