(AOF) - Les ventes en 2023 de Jacquet Metals s'élèvent à 2,23 milliards d'euros. Elles sont inférieures de 16,9% à celles enregistrées un an auparavant (2,68 milliards d'euros). En 2023, l'Ebitda courant s'établit à 134 millions d'euros, représentant 6% du chiffre d'affaires contre 312 millions d’euros en 2022 (11,6% du chiffre d'affaires). En 2023, le résultat opérationnel courant s'élève à 99 millions d'euros (4,5% du chiffre d'affaires) contre 263 millions d'euros l'année dernière. Le résultat net part du groupe ressort à 51 millions d'euros contre 180 millions d'euros il y a un an.
La marge brute s'élève à 481 millions d'euros et représente 21,5% du chiffre d'affaires contre 681 millions d'euros en 2022 (25,4% du chiffre d'affaires).
En 2023, Jacquet Metals a généré un flux de trésorerie d'exploitation positif de 210 millions d'euros.
Le besoin en fonds de roulement opérationnel s'élève à 657 millions d'euros (28% du chiffre d'affaires) contre 746 millions d'euros fin 2022 (28% du chiffre d'affaires) avec des stocks en baisse de 103 millions d'euros (677 millions d'euros fin 2023 par rapport à 780 millions d'euros fin 2022).
Après versement du dividende et financement des investissements et des acquisitions, l'endettement net s'élève à 210 millions d'euros contre 234 millions d'euros fin 2022.
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Les inquiétudes subsistent
D'après la Fédération du commerce spécialisé, Procos, en octobre 2022, l'activité a reculé de 1,5% sur un an. Néanmoins l'activité de la beauté-santé (+ 5,2 %) et de l'alimentaire spécialisé (+ 3,5 %) sont dynamiques par rapport à octobre 2021. La fréquentation des points de vente a été très impactée par les problématiques de carburant et une météo défavorable. Par rapport à octobre 2019, année pré-covid, la baisse de fréquentation est très forte (- 20,9 % en octobre). Les centres commerciaux et la périphérie sont plus impactés que les centres-villes avec un écart de quatre à cinq points.
Plusieurs motifs d'inquiétude existent pour l'avenir. Les acteurs subissent un effet ciseaux très important compte tenu de l'augmentation de leurs coûts d'exploitation alors que l'évolution de la demande est très incertaine. Très peu d'enseignes peuvent répercuter sur les prix de vente la hausse de leurs coûts. La fédération demande donc, entre autres, de limiter l'indexation de l'Indice des Loyers Commerciaux à + 3,5 % pour les loyers de toutes les entreprises en 2023. Elle invoque également une urgence absolue : plafonner le prix de l'énergie pour 2023 et rétroagir sur les contrats déjà signés pour éviter que le rythme de défaillances s'accélère.
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