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Ingérence russe-Trump se ravise, dit s'être mal exprimé à Helsinki
information fournie par Reuters 17/07/2018 à 23:44

 (Actualisé avec réactions de responsables démocrates)
    par Roberta Rampton et Susan Heavey
    WASHINGTON, 17 juillet (Reuters) - Donald Trump s'est
employé mardi à faire retomber la tempête suscitée par sa
conférence de presse de lundi au sommet d'Helsinki, au cours de
laquelle il n'avait pas demandé à Vladimir Poutine des comptes
sur l'ingérence russe dans l'élection présidentielle américaine
de 2016 et avait pris pour argent comptant le démenti du
président russe.
    Donald Trump a assuré mardi, plus de 24 heures après la
conférence de presse en question, que sa langue avait fourché.
"J'ai dit le mot 'serait' au lieu de 'ne serait pas'", a assuré
le président à la presse à la Maison blanche.
    "La phrase aurait dû être: 'Je ne vois pas de raison pour
laquelle ce ne serait pas la Russie" (qui se serait immiscée
dans l'élection américaine), a dit Trump mardi.
    Trump a ajouté qu'il avait entièrement confiance dans les
agences de renseignement américaines et qu'il acceptait leurs
conclusions, à savoir qu'il y avait eu ingérence de la Russie.
    Dans le camp démocrate, on estimait que le rectificatif
apporté mardi par Donald Trump visait simplement à limiter les
dégâts politiques de la veille.
    "Il faut le voir pour ce que c'est, à savoir simplement une
tentative pour venir à bout de tout le bazar d'hier, qu'aucune
brève déclaration n'est en mesure de réparer", a estimé le
démocrate Adam Schiff, qui siège à la commission des
renseignements de la Chambre des représentants.
    
    MCCONNELL VEUT DES SANCTIONS CONTRE MOSCOU
    Chuck Schumer, chef de la minorité démocrate du Sénat, a
estimé que les propos tenus mardi par Trump étaient un nouveau
signe de sa faiblesse.
    "Cela traduit la faiblesse du président Trump, qui a peur de
se confronter directement à M. Poutine", a-t-il dit.
    Donald Trump, qui avait eu de nombreuses occasions de
contester publiquement Poutine à Helsinki, avait salué lors de
la conférence de presse de lundi le démenti ferme apporté par
Poutine à une éventuelle ingérence russe. Trump avait affirmé
que l'information sur ces ingérences lui avait été fournie par
le chef de la CIA, mais qu'il n'avait aucune raison de la
croire. "Le président Poutine a été extrêmement ferme et
affirmatif dans son démenti aujourd'hui", avait ajouté Donald
Trump.
    Le chef de la majorité républicaine au Sénat, Mitch
McConnell, a déclaré mardi que le Sénat pourrait envisager de
nouvelles sanctions contre la Russie, et il a mis en garde
Moscou contre toute ingérence dans les élections de mi-mandat en
novembre.
    S'adressant à la presse au lendemain de la conférence de
presse de Trump à Helsinki, Mitch McConnell a assuré que les
Etats-Unis soutenaient l'Otan et que les pays de l'Union
européenne étaient des amis des Etats-Unis, ce qui, a-t-il
ajouté, n'est pas le cas de la Russie. Il faisait écho à de
récentes déclarations de Donald Trump qui a présenté l'Union
européenne comme un ennemi des Etats-Unis sur la plan
commercial.

 (Eric Faye pour le service français)
 

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